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9 août 2008 6 09 /08 /août /2008 23:10


Le "Hulk" du réalisateur Ang Lee m'a franchement gonflé en 2003. Je m'étais fermement ennuyé dans la salle. Certes le long métrage était beaucoup plus proche du comic que la série télévisée mais la mise en scène était lente et sombre.

Aujourd'hui j'ai vu "
L'incroyable Hulk" réalisé par Louis Leterrier. Et c'est une très agréable surprise. Le réalisateur français a opéré un virage à 180 degrès. Habilement il a su faire une synthèse entre la bande dessinée et nos souvenirs d'enfance.

Bruce Banner (
Edward Norton), exposé aux rayons Gamma suite à une expérience ratée, s'est éxilé dans une favella du Brésil pour échapper au Général Ross (William Hurt) et a fui par la même occasion sa fiancée Betty (Liv Tyler), la propre fille du militaire américain.

Il cherche un antidote pour tenter de juguler ou d'éliminer la force dévastatrice qui sommeille en lui, le terrible Hulk. Mais l'armée le retrouve. Bruce Banner décide de rentrer aux Etats-Unis pour rencontrer un mystérieux interlocuteur qui pourrait l'aider dans sa quête.

Le Général a une nouvelle arme à opposer à Hulk : Emil Blonsky (
Tim Roth), un militaire d'élite qui subit un traitement au sérum du "Super-soldat". L'heure de l'affrontement est proche. Un combat âpre va s'engager. D'autant qu'Emil Blonsky a choisi de s'engager dans une voie sans issue en devenant volontairement "Abomination" une monstrueuse créature.

Dés les premières secondes on sent que le film sonne comme un hommage à la série télévisée. La séquence flash-back d'introduction ressemble à s'y méprendre au générique de la série. Puis Bruce Banner regarde la télé et nous voyons apparaître le visage de
Bill Bixby, le légendaire interprète du Docteur "David" Banner. Par la suite Lou Ferrigno, qui jouait le géant vert (ho, ho, ho, facile celle là), campe un gardien sur un campus universitaire. Et que dire de la chemise qu'achète Betty Ross a son cher et tendre, on dirait celles que volait le bon docteur sur les cordes à linge.

Mais ces clins d'oeil bien sympathiques restent anecdotiques. Le film est tout autre et a son propre esprit.

Louis Leterrier rend hommage et balaye aussi devant sa porte. Aux oubliettes Ang Lee,
Eric Bana, Nick Nolte et Jennifer Connelly. Car "L'Incroyable Hulk" n'est pas une suite mais inaugure plutôt un nouvel essor pour la franchise.

L'histoire tient la route et nous tient en haleine. Il y a du rythme et un juste équilibre entre les scènes "monstrueuses" et les moments de comédie. Sans verser dans le 100% action, Louis Leterrier donne de la psychologie a ses personnages.
Même si nous parlons ici de monstres ou de créatures, "L'incroyable Hulk" a une dimension plus humaine.

Sur le fond il y a une assez bonne critique de l'armée, de la science au service des militaires. L'oeuvre apparaît comme efficace à plus d'un titre.

"L'incroyable Hulk" garde quand même son ancrage dans le comic d'origine. Les combats sont titanesques. Le duel entre Hulk et Abomination est bestial, brutal. Bruce Banner redevient le héros que nous plaignons et Hulk la créature qui nous terrifie.

Les effets spéciaux sont très réussis. Les situations regagnent de la crédibilité.

Edward Norton donne du corps au Docteur Banner. Sa prestation est mesurée mais à souligner. Liv Tyler est sublime. William Hurt, qui campe un salopard de la pire espèce, et Tim Roth font preuve de leur classe habituelle. Plus généralement le casting est judicieux et les acteurs convaincants.

Sans être le film de la décennie, "L'Incroyable Hulk" est plaisant à regarder. A voir certainement.

Ps ; concernant le petit caméo final, je préfère que vous le découvriez dans les salles plutôt qu'ici (même s'il s'agit dun secret de polichinelle)
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9 août 2008 6 09 /08 /août /2008 20:15
J'entame aujourd'hui ma croisade pour rattraper mon retard et voir tous les bons films sortis depuis le début du mois de juillet. L'entreprise s'annonce délicate.

 



Pour commencer : "Wanted, choisis ton destin" de Timur Bekmanbetov connu chez nous pour être l'auteur de la trilogie "Watch". Après "Night Watch" et "Day Watch", nous attendons le troisième volet "Dusk Watch" dans quelques mois.

Wesley Gibson (
James McAvoy) est un être on ne peut plus ordinaire qui mène une existence insipide. Sa copine le trompe avec son meilleur ami et à son travail il subit docilement les colères de sa chef de service.

Sa vie bascule le jour où Fox (
Angelina Jolie), une superbe créature, lui révèle que son père vient de mourir. Ce dernier appartenait à la Fraternité, une mystérieuse société secrète millénaire chargée de maintenir l'équilibre sur terre en éliminant le cas échéant certaines "cibles".

Wesley, après maintes hésitations, rejoint les rangs de la Fraternité. Sous la férule de Fox il entame une formation semée d'embûches qui prend la forme d'un parcours initiatique personnel. Le jeune homme découvre qu'il possède en lui un potentiel insoupçonné. Il fait aussi la connaissance de Sloan (
Morgan Freeman) qui dirige la Fraternité. Wesley commence à exécuter ses premiers contrats. Mais le plus important pour lui est ailleurs : il veut retrouver l'assassin de son père.

Ce qui frappe d'entrée dans ce film est son côté exagéré. C'est énorme, démesuré mais on y croit et on prend son pied. L'histoire qui mêle ésotérimse (une mystérieuse société secréte), thriller et action n'est qu'un prétexte à nous en mettre plein les yeux.

C'est avec ce genre de longs métrages que le mot "divertissement" prend tout son sens. Ne cherchez pas de référent de notre quotidien. On nage ici dans un autre monde, dans la sphère du "tout est possible à l'écran". Le cinéma se veut ici plaisir des yeux. Aucune morale, aucune barrière ne pourraient tempérer le côté jouissif de "Wanted".

L'univers du film ressemble à une bande dessinée, pas étonnant il s'agit d'une adaptation d'un comic de
Mark Millar. Tout va vite. Le spectateur n'a pas le temps de se reposer. Le film va à 100 à l'heure. L'action est le maître mot du film. Le rythme est effréné. Les scènes s'enchaînent à une vitesse incroyable. On est aux limites d'un délire visuel. Des effets sont proprement hallucinants.

Mais il faut bien reconnaître que par moment j'ai frôlé l'indigestion. La séquence du train est peut être l'une des plus réussies du film mais ma première pensée a été : "le réalisateur va trop loin". Le précipice du n'importe quoi est proche.

Dans "Wanted" il y a des poursuites, des gun-fights incroyables. Les balles fusent, les cadavres tombent, le sang gicle et on en redemande. Les personnages de cet univers fantastique, dans tous les sens du terme, ont des capacités physiques hors normes. L'humour est constamment présent.

Timur Bekmanbetov met en scène de manière efficace et dynamique et soigne l'esthétisme de son film. Sa trame est sans temps mort. La musique de
Danny Elfmann est superbe.

James MacAvoy est parfait. Son jeu est juste et compose à merveille un anti-héros plongé malgré lui dans un univers qui le dépasse. Angelina Jolie est sensuelle à souhait. Elle nous fascine et nous intrigue. Mon seul regret concerne Morgan Freeman. J'ai eu l'impression que son personnage manquait cruellement d'épaisseur.

"Wanted" est une oeuvre qui repousse bien des limites. On ne s'ennuie pas une seconde. Tout est hyperbolique. A voir comme un pur divertissement.
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5 juillet 2008 6 05 /07 /juillet /2008 21:30


Bon je vas ranger "
Bons baisers de Bruges" que j'ai vu ensuite dans la catégorie "Je suis passé à côté de quelque chose certainement".

J'attendais ce long métrage réalisé par
Martin McDonagh avec beaucoup d'espoir. Mon attente a été très largement déçu.

Deux tueurs à gage fuient Londres, à la suite d'une opération ratée, et trouvent refuge dans la ville de Bruges. Ray (
Colin Farrell) déteste l'endroit alors que Ken (Brendan Gleeson) est charmé par le cadre historique de la cité. Sur leurs parcours les deux hommes rencontrent une galerie de personnages hauts en couleur. Mais leur passé va très vite les rattraper.

Je me suis ennuyé pendant 1h45. A plusieurs fois je me suis dit "oui et ensuite...". Il n'y a pas de montée en puissance digne d'un
Guy Ritchie. On espère longtemps que le long métrage va basculer dans la folie la plus totale mais l'oeuvre reste trop prévisible, trop académique. Le rythme est plat.

Pourtant les premières minutes sont très intéressantes et nous laissent augurer d'un excellente production. Mais j'ai trouvé que la mise en place de l'intrigue et des personnages était démesurément longue. Le début se traîne de manière injustifiée. A l'autre bout de la chaîne la conclusion est bâclée voire même stupide.

Le scénario est bourré d'invraisemblances. Les dialogues auraient mérité un meilleur traitement.

Seuls Colin Farrell mais surtout Brendan Gleeson arrivent à sauver ce qu'ils peuvent dans ce fatras mal assemblé. Un long métrage qui hésite entre vraie comédie et faux polar. Une indécision qui plombe l'ensemble. Le principal intérêt réside dans la mise en valeur de la ville de Bruges, de son patrimoine et de son architecture. Une photographie qui lui grand grâce de la plus belle des manières

"Bons baisers de Bruges" ne restera pas dans ma mémoire. Le sujet méritait plus d'implication du réalisateur et un traitement différent. Dommage.
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5 juillet 2008 6 05 /07 /juillet /2008 18:49


Reprise des bonnes habitudes aujourd'hui. Dans un premier temps j'ai vu "
Au bout de la nuit" de David Ayer.

Le détective Tom Ludlow (
Keanu Reeves) travaille au sein d'une unité d'élite de la police de Los Angeles. Il obtient de très bons résultats mais au prix de méthodes très musclées. Son supérieur hiérarchique (Forrest Whitaker) le couvre en permanence.

Mais Tom Ludlow devient une cible pour les affaires internes et le policier se trouve impliqué dans le meurtre de son ex coéquipier qui venait de faire des révélations à ce service de contrôle des activités de l'institution.

"Au bout de la nuit" est inspiré d'un scénario écrit en 1992 par
James Ellroy lui-même. Le long métrage est un vrai polar bien sombre. Un film d'ambiance. L'histoire est précise, sans faille.

Les personnages baignent dans un climat pesant pendant près de deux heures. On a du mal à les prendre en sympathie. Certains sont même détestables. Le seul bémol est que ces policiers sont parfois à la limite du stéréotype cinématographique. On se dit qu'on a déjà vu ailleurs des salauds de cet espèce.

La réalisation est efficace. Le rythme est soutenu et nous tient en haleine. Les scènes d'action sont très réussies et les fusillades bénéficient d'une technicité rarement vue au cinéma même si on frôle l'overdose de plomb à la fin du long métrage.

Sur le fond le film s'interroge sur le pouvoir que détiennent les forces de l'ordre. Des policiers peuvent ils tout se permettre pour lutter contre la petite délinquance ou le crime organisé ? Où se situe la frontière entre une action légale et des pratiques hors la loi ? Des policiers qui vont jusqu'à faire payer le prix du sang pour résoudre leurs enquêtes.

Dans cette police du XXIème siècle il y a des éléments corrompus qui naviguent dans un univers ou les mots de Loi et de Justice ne veulent plus dire grand chose. Les policiers infiltrés vont même au-delà de leur mission première et oublient leur appartenance à l'ordre.

Dans ce monde policier les tentations sont fortes. Le plus dure est d'y résister ou de ne pas se faire prendre. L'abîme est proche, les services de contrôle aussi. Les policiers qui respectent l'institution et les citoyens passent pour des balances.

Dans "Au bout de la nuit", le réalisateur entraîne le spectateur dans une voie originale. Il gomme la frontière entre les bons et les mauvais. Le manichéisme ultra traditionnel vole en éclats. L'intelligence du metteur en scène est de ne pas nous servir une fois de plus le mythe du flic héroïque.

Keanu Reeves apparaît comme un personnage fragile, qui perd ses repères et ses certitudes et surtout qui se fait manipuler par plus fort que lui. L'acteur apporte de la crédibilité, de la puissance et de la nuance. Face à lui Forrest Whitaker assure une fois de plus sa partition avec une classe on ne peut plus naturelle.

Un long métrage intéressant à suivre. Un univers particulier. Des personnages qui seront loins de vous séduire. Le tableau est bien sombre mais le long métrage prouve aussi qu'une certaine forme de rédemption est possible.

Au bout de la nuit il y a l'aube....d'un jour nouveau.
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27 juin 2008 5 27 /06 /juin /2008 17:43




Ensuite j’ai assisté à la projection du remarquable "Valse avec Bachir" réalisé par le cinéaste israélien d’Ari Folman.

Ce long métrage est une première. « Valse avec Bachir « est en effet un documentaire d’animation. Il se conclut cependant sur des images d’archives.

Ari a rendez vous dans un bar la nuit avec l’un de ses amis. Ce dernier lui narre un étrange rêve. Il est pourchassé par une meute effroyable de 26 chiens. 26 comme le nombre de chiens que l’ami d’Ari a tué pendant la guerre du Liban en 1982 quand les deux hommes servaient au sein d’une unité de
Tsahal, l’armée Israélienne.

Or Ari n’a plus aucun souvenir de cette période. Avec sa caméra il part à la rencontre de ses anciens compagnons d’arme.

La toile de fond des interrogations d’Ari est le massacre des camps palestiniens de
Sabra et Chatila du 16 et 17 septembre 1982. Tuerie organisée et mise en œuvre par les phalangistes chrétiens voulant venger la mort de Bachir Gemayel, mort le 14 septembre le jour de son accession à la Présidence du Liban.

L’acte des phalangistes aurait été réalisé avec l’accord tacite, voire explicite, de certains hauts dirigeants israéliens voulant se débarrasser d’une partie des activistes palestiniens qui résidaient dans ces camps de Beyrouth ouest.

Ari Folman s’engage alors dans une enquête minutieuse pour retrouver des bribes d’information. Son travail sur la mémoire a aussi pour but de lui rappeler quelle fut son implication personnelle dans ces tragiques événements.

"Valse avec Bachir" est un film bouleversant. Les différents témoignages sont pleins de pudeur, d’émotion. Ces hommes évoquent la guerre traumatisante qu’ils ont vécu avec des mots simples, des paroles sensées.

Le long métrage est construit comme une sorte de puzzle. Ari Folman doit retrouver les éléments qui lui permettront de retracer le cours des événements. A chaque fois, le cinéaste narrateur en apprend un peu plus et progresse dans sa quête de la vérité. Mais sa vérité uniquement.

Le film documentaire est empreint de poésie. L’image de la sirène est obsédante mais l’horrible réalité éclate à la fin du long métrage quand l’animation laisse la place aux images d’archives, sur ces femmes palestiniennes qui pleurent leurs morts. Les gros plans sur des enfants froidement exécutés donnent la nausée aux spectateurs. Nous ne sommes plus au cinéma mais la plus dure des réalités.

Ari Folman développe un long métrage remarquable à plus d’un titre. Le travail de la mémoire est au centre de l’œuvre. Au cours de sa démarche ses impressions lointaines se précisent mais une question essentielle doit être posée : faut-il se souvenir absolument d’un passé plus ou moins récent au risque de mettre en péril le fragile équilibre d’aujourd’hui ?

L’intérêt de "Valse avec Bachir" est aussi plastique. Le graphisme est vraiment phénoménal et l’animation est d’une fluidité incroyable. La palette des couleurs employées crée une véritable ambiance étouffante par moments, légère parfois. Il y a aussi le rêve d’Ari sortant de l’eau (affiche du film) qui revient comme un leitmotiv. La musique est obsédante.

Ari Folman réussit une première et un coup de maître. Son film stupéfie par sa simplicité scénaristique, la mémoire est le pivot du film, la force qui s’en dégage et les questions qu’il nous pose. Un long métrage qui ne nous laisse pas insensible.

A voir.
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27 juin 2008 5 27 /06 /juin /2008 15:48



Nous sommes toutes et tous nos propres juge. Au diable les chroniques officielles des magazines spécialisés, les articles lus ici ou là sur la blogosphère ou les avis émis par notre entourage familial et professionnel.

J’a tellement entendu ou lu de choses péjoratives sur "
Indiana Jones et le Royaume du Crâne de Cristal" que j’ai attendu quelques semaines que le tourbillon médiatique se calme un peu pour assister à la projection du nouvel opus des aventures du plus célèbre des archéologues. C’est donc chose faite depuis ce matin et force est de constater que je dois donner raison aux détracteurs du dernier né de Steven Spielberg.

J’ai trouvé le long métrage guère passionnant, souffrant d’un scénario faible et d’un mélange des genres étrange et peu satisfaisant malgré quelques infimes satisfactions.

Je peux dire que j’appartiens à une génération d’adultes qui a rêvé enfant puis adolescent aux aventures cinématographiques de quelques icônes incontournables. Indiana Jones, luttant avec force contre les sbires nazis, fait partie de notre paysage culturel et de nos référents. L’annonce d’un quatrième volet de ses aventures en a fait frémir plus d’un, moi y compris. Il a fallut 19 ans pour revoir sur grand écran l’un de ses faiseurs de rêve. J’ai attendu comme tant d’autres qu’Indy boucle la boucle avec classe mais je suis très déçu par le spectacle proposé.

"Indiana Jones et le Royaume du Crâne de Cristal" est un film qui a du mal à se hisser à la hauteur de ses devanciers. Certes le personnage et
Harrison Ford ont vieilli mais ce n’est absolument pas dommageable en soi. Ce qui manque au long métrage est une sorte de souffle épique qui animait les trois premiers volets. L’esprit d’ "Indiana Jones et la dernière Croisade", le meilleur des quatre films à mon sens, s’est quelque perdu en route.

Indiana Jones, pourchassé par des hordes de communistes menés par la redoutable scientifique Irina Spalko (
Cate Blanchett) doit retrouver un mystérieux Crâne de Cristal qui le conduira à une mystérieuse cité perdue. En chemin Indy fait la connaissance de Mutt (Shia LaBeouf) et retrouve son amour de jeunesse Marion Ravenwood (Karen Allen).

"Indiana Jones et le Royaume du Crâne de Cristal" aurait du se contenter d’être un film d’aventures traditionnel animé par un scénario lisible. Or tel n’est pas le cas. L’histoire est brouillonne, confuse, ridicule parfois. Le film veut partir dans trop de nombreuses directions et les scènes de dialogues explicatives prennent le pas sur l’action pure et dure telle que nous la concevons.

L’humour et peu présent pendant deux heures. Rares sont les situations qui nous arrachent un sourire. Le long métrage souffre dans son ensemble de dialogues peu inspirés et d’un manque de répartie entre les différents protagonistes.

J’ai regretté la manière un peu facile et rapide employée pour expédier au cimetière Marcus Brody (
Denholm Elliott réellement décédé en 1992) et le Dr Jones Senior (Sean Connery).

Sur le plan de l’action les séquences sont assez bien réalisées. Le rythme est mené tambour battant. L’explosion nucléaire offre un moment de cinéma d’une réelle efficacité. Les pérégrinations de nos aventuriers sur le fleuve Amazonie nous propose d’assez beaux visuels.

Mais à l’inverse le long métrage souffre de passages vraiment grotesques. J’ai trouvé que le duel aux sabres de Mutt et d’Irina juchés sur des Jeeps était vraiment de trop. Et que dire de la séquence de Mutt reconverti en Tarzan homme de la jungle ? Navrant tout simplement.

Mais le handicap numéro 1 du film est le mélange des genres plus qu’improbable. Quand Indy tire du côté du surnaturel c’est plus que problématique. La dernière demie heure nous amène au milieu d’un nouveau long métrage. L’aventure a laissé la place au fantastique et j’ai assisté incrédule à l’apparition d’Aliens et d’une soucoupe volante. Visuellement la fin de la pyramide est même déconcertante, voire gênante. Elle gâche ce qui pouvait être encore sauvé.

Harrison Ford est plutôt à son aise. Il assure et c’est l’une des principales satisfactions du film. Shia LaBeouf, relooké à la manière d’un
Marlon Brando dans "L’équipée sauvage" en fait des tonnes. Cate Blachett est à la limite de la caricature. Karen Allen, reconvertie en figure nostalgique, peine à se mettre en évidence. Je suis plus chagriné par les prestations de John Hurt et de Ray Winstone qui sont de grands acteurs mais utilisés ici comme de simples faire valoir.

"Indiana Jones et le Royaume du Crâne de Cristal" m’a déconcerté. J’espérais beaucoup du nouveau film de Steven Spielberg. L’attente des fans n’est peut être après tout la meilleure des sources d’inspiration. Dommage...
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23 juin 2008 1 23 /06 /juin /2008 18:48


Peut on innover, surprendre encore son petit monde, ravir les fans quand on a inventé un genre cinématographique et qu’on détient les clefs du temple ?

La réponse est oui.
George A. Romero nous revient avec le magistral "Diary of the Dead, chronique des morts vivants".

Le cinéaste américain a creusé sa propre voie il y a 40 ans avec "
La nuit des morts vivants" (prenez le temps de lire l’excellente chronique de Sam’s à l’occasion) et a enchaîné les succès depuis. Souvent copié, plagié, le maître de l’horreur signe un nouveau chef d’œuvre. Les longs métrages de George A.Romero sont inégalables et inégalés.

Une histoire passionnante, un scénario précis, des personnages entiers, un brin d’humour, une technique parfaite (incroyable maîtrise de la caméra), un climat d’angoisse saisissant et une tension palpable à chaque instant sont parmi les éléments notables.

Mais ce qui fait le charme des films de Romero est leur toile de fond. Car les « films de morts vivants » servent à dénoncer les vices et les tares de nos sociétés. Dans "
Zombie" une poignée de survivants trouvait refuge dans un centre commercial. La dénonciation de la société de consommation et du consumérisme à outrance était évidente.

Dans "Diary of the Dead" le maître de l’horreur s’attaque avec force et virulence aux médias. De jeunes cinéastes en herbe mettent en boîte un film d’horreur. Une momie revenue d’outre tombe sème la terreur (clin d’œil appuyé aux films de genre des années 60) et s’en prend à une prude jeune femme. Le film, sorte de TP de fin d’études est presque fini.

Mais la vie de nos jeunes gens et de leur professeur bascule dans l’horreur. Le monde qui les entoure vacille. Les médias se font l’écho d’une terrible nouvelle : les morts reviennent à la vie et tuent les vivants.

L’un des étudiants, Jason (
Joshua Close) décide de continuer à tout filmer, histoire de laisser une trace des événements chaotiques qui sont en train de se dérouler. L’autre but avoué est de répandre LA vérité alors que "l’establishment" (les organes de presse officiels relais sans morale du pouvoir) ment au peuple. Les vidéos tournées seront des témoignages sans contestation possible qui rendront compte que le monde est au bord du précipice.

Les pérégrinations de nos tristes héros prennent la forme d’une fuite en avant. Même si Debra (
Michelle Morgan) souhaite retrouver ses parents et la maison familiale, symbole de la bulle protectrice par excellence, le voyage apparaît comme un saut vers l’inconnu, un pari perdu d’avance. La mort rode à chaque instant.

Les bonnes mœurs, la politesse, les convenances laissent leur place à des préoccupations primaires : manger, boire et surtout survivre. Au-delà de la répugnance initiale, tuer devient un acte obligatoire quasi automatique. La spirale est infernale. Et le tout sous l’œil omniprésent et omniscient des caméras (notre groupe a récupèré une seconde caméra lors du périple).

Caméras de télévision, caméras de surveillance, caméscopes numériques sont les yeux qui observent tout, qui rendent compte de l’horreur à chaque seconde. Notre vidéaste amateur filme tout. La moindre conversation intime, chaque décès. Rien n’échappe à l’objectif obscène. La caméra tourne et tourne, le disque dur se remplit et l’acte agît comme une drogue. Le processus de perversité, reflet de notre époque, est poussé à son paroxysme.

"Diary of the Dead" s’attaque à l’ampleur du phénomène médiatique. Notre vie est réglée par la succession inéluctable d’informations en tout genre. Chaque jour, chaque heure, chaque minute l’être humain est abreuvé, nourri par des milliers de nouvelles. Mais si toutes ces informations étaient objectives, nous n’aurions pas trop à nous plaindre, mais tel n’est pas le cas. L’information sert toujours quelqu’un alors de nombreux filtres sont appliqués. La déformation et l’exagération sont notre lot quotidien.

Dans "Diary ofthe Dead", Internet est aussi visé. Nos vidéastes mettent en ligne leurs vidéos pour informer le public mais la finalité reste quand même sujet à cation : l’intérêt de l’acte réside-t-il dans le fait que la bonne parole soit portée de part le monde ou dans la comptabilité du nombre de clics ?

L’envers du décor est que la toile, par le biais de l’image capturée, permet de répandre de fausses rumeurs, de vaines polémiques et les démentis ou les corrections n’arrivent pas souvent à éteindre les incendies provoqués.

Dans "Diary of the Dead" , Romero use des bonnes vieilles recettes du passé qui ont fait sa réussite. Les scènes de gore sont savamment dosées et entretiennent notre angoisse. Car le film sans faire "peur" au sens classique du terme laisse quand même l’angoisse s’installer en nous comme un poison dans nos veines. La tension est palpable. Les lieux déserts et inconnus, l’obscurité et le silence réveillent de vieilles peurs claustrophobes. Romero joue avec nous et ça marche.

Je m’étais dit que j’avais tout vu avec lui et le cinéaste m’a encore surpris. J’ai retenu mon souffle à deux ou trois reprises. Les morts vivants sont effrayants. Leurs attaques sont…tranchantes et leur mort est parfois originale (je n’en dis pas plus). Bravo Monsieur Romero.

Romero fait évoluer sa technique. A l’inverse d’un film "posé" avec de longs travelling ou des plans fixes, "Diary of the Dead", à la manière d’un "
[REC]", ressemble à un reportage "télévisé", tiens donc. L’utilisation de caméras à l’épaule donne de la nervosité, du rythme à l’ensemble. L’urgence est de mise.

Les comédiens sont vraiment excellents. Pas facile de trouver sa place dans ce genre de film. Chaque protagoniste arrive à imposer sa marque. J’ai particulièrement apprécié la prestation de
Scott Wentworth dans le rôle du professeur, au cynisme éxacerbé, champion de tir à l’arc sur le tard. Etonnant.

"Diary of the Dead" n’est pas un film de zombies de plus. Romero signe un petit bijou sur le fond et la forme. Son regard sur notre société est acéré, sans illusion presque. Tout va trop vite. L’information n’échappe pas à cette constante.

Un pied énorme. Un film qui nous donne du grain à moudre, un long métrage  angoissant par moments et qui arrive parfois à nous faire sourire. George A.Romero a réussi son retour sur le devant de la scène, au grand dam de ses détracteurs.
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19 juin 2008 4 19 /06 /juin /2008 14:51


Instant léger aujourd'hui, moment de détente pure avec "Sans Sarah, rien ne va!" de Nick Stoller.

Peter Bretter (
Jason Segel) compose les musiques pour une série à succès dans laquelle joue sa fiancée Sarah Marshall (Kristin Bell). Sans ménagement cette dernière le quitte pour un chanteur en vogue (Russell Brand). Rongé par le chagrin, Peter décide de prendre le large et part quelques jours en vacances à Hawaï. Horreur il descend dans le même hôtel que son ex accompagné par son playboy de service. Comment les ex-tourtereaux vont-ils faire pour cohabiter ?

Scénario archi convenu : oui, histoire vieille comme le monde : oui. Film plat et répétitif : non.

"Sans Sarah rien ne va" n'est pas une énième comédie sentimentale de plus. L'intérêt majeur est de ne pas tourner autour du pot. Les scénaristes et le réalisateur ont voulu appuyer là où ça fait mal en nous parlant vrai. Points de lieux communs, ni de poncifs récurrents sur les affres de la séparation. Notre héros chute de son petit nuage d'amoureux et la rupture le touche au plus profond de son ego.

"Sans Sarah, rien ne va !" est une comédie très agréable à regarder. Les situations comiques sont savoureuses. Le long métrage est ponctué par tout un tas de petits moment très jouissifs.

En toile de fond la charge contre l'univers télévisuel est sévère. Sarah Marshall joue dans un célèbre feuilleton. Mais l'avenir de cette série télévisée peut être remis en cause à chaque moment dés que l'audimat flanche. La starlette a peur de ne plus "exister" si son joli minois disparaît des petites lucarnes. Même si la situation est abordée sous l'angle de la comédie, le message en arrière plan est sans équivoque : il y a quelque chose de pourri au royaume de la télévision américaine.

Le film a été écrit par Jason Segel lui-même. Ma première impression a été que le titre du film était un trompe l'oeil volontaire tant la star du long métrage est en fait le fiancé éploré. "Sarah Marshall" n'est qu'une faire valoir, elle cristallise le chagrin de notre héros. L'acteur/scénariste s'est réservé la part du lion et porte le film à bout de bras. L'autre réussite est que le comédien n'en fait pas trop. Son implication est totale, son jeu et juste et mesuré. Son personnage est attachant. Ses malheurs nous touchent.

"Sans Sarah, rien ne va !" est l'occasion de rencontrer une galerie de personnages hauts en couleur. Nous faisons la connaissance d'un jeune couple de jeunes mariés qui a des problèmes avec Dieu et la sexualité, un professeur de surf dont la mémoire déraille, une star de la chanson dont le côté "Zen" nous agace et nous ravit à la fois et une jolie réceptionniste d'hôtel (
Mila Kunis).

La dernière réussite du film, et non des moindres, est de ne pas nous proposer une fin heureuse classique et linéaire. Sarah Marshall était l'être aimé, l'objet de son désir. Peter aurait pu retomber dans les bras de la femme adorée. Oui peut être. Sauf que pendant une semaine l'ex amoureux transi a rencontré de nouveaux amis, l'amour a de nouveau cogné à sa porte. La vie lui a donné l'occasion de faire le point sur son existence et de prendre un nouveau départ. La vie peut-elle se concevoir sans Sarah Marshall ?. Assurément.

"Sans "Sans Sarah, rien ne va!" est un long métrage original, bien écrit. Une réelle bonne surprise qui sort sur nos écrans au moment opportun. Les blockbusters estivaux ne sont pas encore arrivés sur nos écrans. En ce moment c'est un peu le ventre mou de l'année cinématographique. "Sans Sarah Marshall, rien ne va!" peut trouver son public et faire parler de lui.
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16 juin 2008 1 16 /06 /juin /2008 17:43



Je vais commencer cette chronique par une évidence : le cinéma de M. Night Shyamalan divise les cinéphiles. Les louanges font face aux reproches les plus acerbes.

Je suis plutôt de ceux qui apprécient son travail (cependant je n'ai pas vu "
La jeune fille de l'eau"). Plein d'espoir je me suis rendu à la projection de "Phénomènes". Mon impression est partagée, mitigée. C'est l'éternelle question du verre d'eau à moitié plein ou à moitié vide.

"Phénomènes" possédait un extraordinaire potentiel initial. Un sujet fort, des préoccupations écologiques contemporaines. Mais le cinéaste ne transforme pas l'essai. La faute à une narration approximative et à des procédés redondants. J'ai eu la sensation que M.Night Shyamalan abandonnait ses personnages et les spectateurs sur le bord de la route.

Une vague de suicide monumentale déferle sur les grandes villes de la côté nord-est américaine. Les autorités pensent que cette épidémie est due à une attaque terroriste dont le vecteur serait un agent neurotoxique. Un petit groupe de survivants tente d'échapper à la menace. En vain. Le nombre de rescapés fond comme de la neige au soleil. Loin d'être une agression terroriste extérieure, le mal semble être du à des causes naturelles...

Comme je viens de le souligner, le postulat de départ de "Phénomènes" est brillant, innovant mais le résultat, cinématographiquement parlant, est bien loin d'être satisfaisant. L'explication à ces phénomènes est résolue en deux coups de cuillère à pot. Le long métrage dure à peine 1h30. J'aurai aimé que le cinéaste prenne plus de temps pour installer les différents éléments de l'intrigue, ses personnages. Et que la toile de fond scientifique soit plus dense, plus sérieuse et pas traitée de manière épisodique et désordonnée.

Sur le plan narratif le film se perd rapidement en route. La fuite de notre poignée de survivants ressemble à s'y méprendre à "
La guerre des mondes", l'inutile et déplaisant remake de Steven Spielberg. Nos protagonistes fuient. M.Night Shyamalan empile les scènes de suicide. L'intérêt de ces passages est déjà bien loin à ce moment du long métrage, tant le procédé répétitif finit par nous lasser. Les personnages évoluent dans une sorte de happening géant. A l'évidence il manque un axe majeur clair et une direction d'acteurs assumée et imposée.

D'entrée de jeu (enfin de film) des êtres humains se suicident par dizaines. Je me suis dit bien naïvement que ces premiers morts étaient une sorte d'amuse bouche et qu'ensuite l'horreur allait monter en puissance histoire de nous offrir des moments absolument sanguinolents. Que nenni.

Les suicides ultérieurs restent bien propres sur eux, bien gentillets. Quelques rares situations (des habitants d'une petite ville pendus à l'entrée de leur bourgade) sont intéressantes mais le reste est bien famélique. La déception vient aussi du fait que les annonceurs ont eu le tort de concentrer (toutes) les images sensées nous impressionner dans des bandes annonces. Des passages que nous avons toutes et tous vus à de nombreuses reprises au cours des semaines écoulées. La surprise ne joue plus du tout. Des instants attendus sans véritable passion.

Côté casting, la défaillance est de taille.
Mark Wahlberg surjoue et Zooey Deschanel massacre son personnage. Et que dire de la présence météorique de l'excellent John Leguizamo, expédié ad patres trop rapidement.

"Phénomènes" aurait pu être l'un des films de cette année 2008. A l'image d'un "
Je suis une légende" dont la dimension religieuse plombait le dernier quart d'heure du film, les mises en gardes écologiques de M.Night Shyamalan font sourire, pour ne pas dire plus. Son besoin de nous asséner des leçons de morale va finir par en lasser plus d'un.

Nous savons que l'Homme est le plus grand pollueur, la pire menace pour la terre. Pas besoin de ce film pour que nous soyons sur nos gardes. "Phénomènes" peut-il se concevoir comme un avertissement sérieux ?. Pas sûr que l'impact soit réel, car ces préoccupations si justes soient-elles, sont engluées dans un thriller écolo dont la mise en scène fait relâche.

"Phénomènes" risque de faire perdre du crédit aux défenseurs du cinéaste et renforcer ses détracteurs dans leurs certitudes. Pas sûr que le réalisateur sorte gagnant de ce nouveau combat avec la critique.

Dommage car je me répète : le long métrage possédait tous les éléments qui distinguent un chef d'oeuvre d'un obscur nanard.
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16 juin 2008 1 16 /06 /juin /2008 16:21



ah...quelle joie que de retrouver les salles obscures. J'ai repris ce matin mon bâton de pèlerin cinématographique après une pause "technologique" de 8 jours.

Je suis allé voir "
Les ruines" de Carter Smith.

Quatre amis américains (deux couples), en vacances au Mexique, décident de partir à la découverte d'un site archéologique Maya non répertorié sur les guides officiels, en compagnie de deux autres touristes fraîchement rencontrés (un allemand et un grec). Très rapidement l'un d'entre eux passe de vie à trépas. Nos jeunes et beaux vacanciers se retrouvent coincés sur une pyramide. Une sombre menace les entoure. La nature déborde de vie...

"Les ruines" ne brille pas par l'originalité de son scénario mais ce n'est absolument pas un problème en soi. Le film ressemble à tant d'autres. Le long métrage obéit à des codes bien établis. Les nanas sont sexy et craquantes à souhait, les mecs, un rien stupides, veulent en imposer. Ils choisissent de s'isoler dans un trou perdu au péril de leur vie au lieu de continuer leurs vacances pépères.

Le film est découpé selon un schéma on ne peut plus éprouvé. "Les ruines" s'ouvre par une séquence, assez mystérieuse, qui nous plonge immédiatement au coeur de l'horreur et de l'angoisse. Après le générique nous retournons à la réalité : les principaux personnages nous sont présentés de manière assez sommaire. L'arrivée devant la pyramide marque le début des ennuis pour nos "héros", la lente descente aux enfers (au propre comme au figuré) commence. La panique s'empare de ces jeunes gens...

Mais "Les ruines" est un film d'horreur qui s'assume comme tel et qui nous en donne pour notre argent. Sur un canevas éculé, le long métrage divertit. Pas la peine de bouder son plaisir.

Le réalisateur met en scène un long métrage d'horreur calibré mais diablement efficace. Une oeuvre qui regorge de trouvailles et de scènes assez impressionnantes. L'enchaînement d'auto-mutilations, de scarifications et d'amputations est réjouissant !!!. Le sang coule, gicle. Les plaies suintent et purulent. Mmmmmmmmm

Ces moments bien trash s'enchaînent tout naturellement à mesure que la menace se fait de plus en plus précise. La tension est palpable et monte crescendo

Les comédiens jouent leur partition à merveille sur ces chemins balisés. Les filles sont tour à tour dépressives, hystériques, paniquées. Les hommes ont plein de testostérone à revendre mais succombent eux aussi à l'effroyable menace.

"Les ruines" est plaisant à regarder. Un long métrage d'horreur qui propose quelques traits d'originalité. Le prix du sang est payé, mais à vous de découvrir par quels moyens.

Un seul conseil pour finir : à l'avenir, méfiez vous de l'expression : "la santé par les plantes".
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