Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Total Ciné
  • : total ciné : un espace de liberté pour les fans de cinéma et les autres. Venez nombreux pour partager ma passion.
  • Contact

Il est l'or, mon seignor

Recherche

A la une


 

 













Capturer-copie-4.JPG

Films Cultes et Héros













 

DowntonAbbey

 

Braking-Bad-promo-saison-4

 

Eastbound-Down1

 

fringe-poster-1

 

images

 

lost1

 

tv_true_blood01.jpg


23 décembre 2008 2 23 /12 /décembre /2008 18:30


Il faut parfois laisser dormir ses souvenirs plutôt que de les raviver.

Hier après midi je me suis replongé dans "L'Exorciste 2 : l'hérétique" réalisé par John Boorman lui-même (vous ne rêvez pas) et j'ai faillit tomber de ma chaise (enfin du fauteuil).

J'ai eu l'occasion de le voir en pleine adolescence et j'avais plutôt apprécié la suite du légendaire long métrage de William Friedkin.

Mais depuis lors les années ont passé. Comme tout cinéphile averti j'ai construit mon propre univers cinématographique, j'ai lu, j'ai appris à mettre les oeuvres en perspective. Avec le temps nous apprenons la valeur d'un jugement critique, nous articulons un raisonnement à partir d'un patrimoine qui se bâtît jour après jour. Et parfois il s'avère que nos coups de coeur de jeunesse, nos centres d'intérêt de l'âge ingrat aient quelque peu "vieilli".

Je sais très bien que comparer entre eux les différents volets d'une saga n'est peut être pas la chose la plus pertinente à faire mais quand un film du calibre de "L'Exorciste", entré de plein pied dans la légende du 7ème art, une séquelle (mot incontournable de nos jours) ne peut faire que pâle figure.

C'est justement l'impression que m'a laissé ce nouveau visionnage. Un long métrage poussif qui tente en vain de faire un lien avec l'icône du cinéma d'horreur.

Le scénario est alambiqué, inintéressant au possible. Nous avons le droit à une compilation de situations qui devraient nous faire peur mais c'est plus le rire qui nous guète. Nous voguons dans des contrées africaines mystérieuses, côtoyons des nuées de sauterelles maléfiques et Regan (Linda Blair) tente enfin (et en vain ?) de se débarrasser de l'ignoble Pazuzu.

J'ai même trouvé que le long métrage tentait de se rapprocher de la saga "La malédiction" dans le twist final. Quand à la composition de Richard Burton (dans le rôle du Père Lamont) elle ressemblait à s'y méprendre au personnage inquiétant et figure centrale de l'excellent "La grande menace". L'acteur gallois y était excellent alors que sa composition dans "L'Exorciste 2 : l'hérétique" fait plutôt penser an champ du cygne.

L'histoire ne déchaîne pas vraiment les passions. L'ennui est mortel. La réalisation de John Boorman est désespérément plate. Les scènes d'hypnose sont trop répétitives et les allers-retours passé présent manquent d'inspiration.

Pour une fois je peux dire que les effets spéciaux sont vraiment en bois. Les maquillages de Regan possédée sont hilarants et la destruction finale de la maison de Georgetown ressemble à une attraction de parc à thème.

Mais le plus tragique dans cette histoire reste la participation de Linda Blair au film. Le sort qui lui était réservé dans "L'Exorciste" avait effrayé les spectateurs du monde entier alors que dans ce second volet elle fait peine à voir.

Son jeu d'actrice est sans aucune étincelle de vie et elle passe une bonne partie du long métrage à se balader sur une terrasse dans des tenues dignes de films pour adultes. La suite de sa carrière nous a prouvé que ses choix artistiques manquaient d'inspiration et de judicieux conseils.

Je pense avoir revu cet opus pour la dernière fois. Il arrive que ce soit le bon moment pour tourner la page.

ps : rien à voir mais j'ai appris hier en rédigeant cette chronique que l'affiche de "L'exorciste" avait été inspiré par un tableau de Magritte intitulé "L'Empire des lumières"




Partager cet article
Repost0
4 novembre 2008 2 04 /11 /novembre /2008 18:45



En matière de choix cinématographiques j'ai développé au cours de mon existence une certaine fidélité à l'égard de certains artistes. Je prend fait et cause pour des auteurs, des acteurs ou des réalisateurs. Aveuglément parfois je les suit là où ils m'entraînent.

Faute de temps je n'ai pas pu voir "Sa Majesté Minor" à sa sortie. Cela fait près de 25 ans que j'apprécie le cinéma de Jean-Jacques Annaud. J'ai du voir "La guerre du feu" une bonne quinzaine de fois et "Le nom de la Rose" figure dans le top 5 de mes films préférés.

J'ai lu des choses horribles, méchantes sur la qualité de "Sa Majesté Minor". Mais je me suis encore dit que la presse avait une fois de plus des comptes à régler avec Jean-Jacques Annaud.

Le cinéaste français appartient à un groupe restreint : celui des créateurs qui dérangent le microcosme de l'intelligenstia soit-disant culturelle de la rive gauche à Paris. Jean-Jacques Annaud tourne souvent à l'étranger avec des capitaux européens. Régulièrement l'éternel débat sur la "francité" de ses oeuvres ressurgit invariablement. C'est un débat stérile.

J'ai donc attendu quelques mois donc pour voir son dernier né et je dois dire que pour une fois je donne raison à ses détracteurs.

Pour être clair je n'ai pas trop bien saisi où ce que Jean-Jacques Annaud souhaitait faire avec "Sa Majesté Minor". Mais vous pourriez m'objecter que c'est la traditionnelle question "le pourquoi du comment" et vous auriez sans doute raison. Un long métrage doit il s'appuyer sur une explication logique ? Pas sûr.

Le scénario est inconsistant, l'histoire des plus minimalistes. J'ai trouvé que certaines situations étaient vraiment vulgaires voire obscènes. A se demander si le film n'est pas un vaste prétexte à toutes les débauches possibles. Le long métrage dure heure et trente minutes et j'ai du m'y reprendre à quatre reprises pour le terminer. J'ai même eu du mal à trouver mes mots pour écrire cette chronique. J'ai attendu huit jours (très rare de ma part) avant de rédiger ce petit billet.

Mon souhait était de prendre de la distance, d'essayer de nuancer la colère que je sentais monter en moi.

Sur ce coup là l'un des meileurs cinéastes français ma clairement déçu.

Il y a quand même quelques bonnes petites choses. Les scènes les plus réussies concernent les échanges entre Minor (José Garcia) et Satyre (Vincent Cassel, excellent). On peut être aussi sensible aux belles images ou à la plastique de Mélanie Bernier mais c'est peu, trop peu. Le reste du casting est affligeant d'inefficacité et de platitude.

Je n'aime pas tirer sur une ambulance ou sur un pianiste mais Monsieur Annaud, que je respecte infiniment, a donné lui-même les bâtons pour se faire battre.

Dommage.
Partager cet article
Repost0
31 juillet 2007 2 31 /07 /juillet /2007 11:15
J'ai choisi d'appeller cette catégorie "le nanard de la semaine" mais je crois que "Mortuary" que j'ai regardé en DVD dimanche soir, peut largement concourir pour le titre du nanard du mois voire de l'année.

Quelle mouche a piqué Tobe Hooper de réaliser un tel film. Quel navet. Une histoire insipide, des comédiens au jeu désolant, des effets spéciaux ridicules. Un manque évident d'ambition et de moyens.

En boxe on appelle cela le combat de trop.

J'ai vraiment perdu 1h30 de mon temps.

A oublier.
Partager cet article
Repost0
17 décembre 2006 7 17 /12 /décembre /2006 14:45
Mardi soir à 20h50 sur TF1 : "les visiteurs" dans la version américaine.

J'avais aimé le premier (le concept, les gags, l'atmosphère). Mais là trop c'est trop. Faire un remake pour le marché nord américain, cela dépasse les bornes et l'entendement. Plus rien ne subsiste de l'esprit du premier opus francais. Je ne me fatigue pas à vous mettre le lien ni la moindre photo tellement je désapprouve ce genre de procédé.

Honteux
Partager cet article
Repost0
10 décembre 2006 7 10 /12 /décembre /2006 13:40

Image Hosted by ImageShack.us

Demain à 20h50 sur Canal Plus à 20h50 : "La guerre des mondes" de Steven Spielberg.

En général, au delà des polémiques, j'aime bien les films de ce réalisateur. J'en revois certains avec plaisir longtemps après leur sortie au cinéma. Mais "La guerre des mondes" est pour moi un film complétement raté. La version de 1954 était nettement plus intéressante. Malgrè un côté plutôt kitch, l'oeuvre était visuellement agréable et avait des raisonnances historiques, le film sortant en pleine guerre froide.

Le film de Steven Spielberg est plat. Il ne met pas en valeur le roman H.G Wells. Le seul bon côté du film réside dans les effets spéciaux qui sont d'une quasi perfection technique.

Parenthèse : à mon avis les effets spéciaux ne doivent pas être le support principal d'un long métrage, son seul atout. Une haute technicité doit venir épauler un scénario solide, des comédiens impliqués et convainquants, une direction d'acteurs efficace. Fin de la parenthèse.

Ce film est d'un profond ennui. Le scénario n'est pas crédible (sans trop vous dévoilez, on voit le fils du héros disparaître à un moment puis il resurgit par miracle à la fin, comment ?). Il y a des moments sans saveur, sans vie (la scène de la cave dans la maison est interminable inutile et casse le rythme du film)

Je trouve Tom Cruise mauvais en sauveur de la planète (tiens cela me rappelle quelque chose...) et la petite Dakota Fanning est horripilante : elle passe la moitié du film à pleurer.

Steven Spielberg est un formidable conteur des temps modernes. Il sait mettre en valeur le genre fantastique. Là on sent que l'histoire lui échappe. Un film n'a pas forcément de morale ou quelque chose à démontrer. Mais je n'ai pas su où il voulait en venir.

Une déception.


Partager cet article
Repost0
3 décembre 2006 7 03 /12 /décembre /2006 14:20

Ce soir sur TF1 à 23h10

J'inaugure cette rubrique "le nanard de la semaine" avec "les larmes du soleil" sorti en 2003, réalisé par Antoine Fuqua avec Bruce Willis et Monica Bellucci. Ce film pseudo munanitaire enchaîne les clichés, empile les stéréotypes à grands renforts de violence gratuite.

Après avoir sauvé un immeuble, un aéroport ou New-York (j'adore cette trilogie au passage), Bruce Willis sauve l'Afrique. Monica Bellucci, pas convainquante du tout en médecin humanitaire, passe la moitié du film avec la larme à l'oeil.

Le sujet est intéressant à la base mais absolument mal traité. Une ode à l'Amérique triomphante mais pas au cinéma de qualité.

Partager cet article
Repost0

Total Ciné

Image Hosted by ImageShack.us
 



Il y a actuellement  personnes connectées à Over-Blog dont  cinéphiles sur ce blog

 


 

 

mep01

 

small_605851.jpg

 

Musique Maestro