Je le dis à chaque fois : une carrière ne se résume pas à un seul rôle mais dans le coeur des cinéphiles du monde entier Eli Wallach restera à jamais "Tuco", le plus célèbre bandit 7ème art, qui s'est révélé dans le chef d'oeuvre de Sergio Leone, "Le Bon, la Brute et le Truand".
Ce film de légende reste trône en tête de mes films préférés. Je l'ai encore revu hier matin.
Eli Wallach s'en est allé à 99 ans après une très longue et prestigieuse carrière. Qu'il repose en paix là-haut.
George Lautner c'était Les Tontons flingueurs, Des pissenlits par la racine, Les Barbouzes, Ne nous fâchons pas, Le Pacha, La Valise, Le Professionnel et tellement d'autres long métrages.
Avec son éternel complice et ami Michel Audiard, Georges Lautner a marqué le 7ème art français pendant plus de 40 ans. Ses films restent des références.
Nous avons tous en tête notre Lautner à nous, une oeuvre entière, une séquence, une réplique.
J'espère que là-haut il pourra à nouveau s'attabler dans la cuisine des tontons avec oncle Fernand, Paul et Raoul Volfoni, Maître Folasse et Jean.
Rigolez bien un grand coup pour nous.
Un rôle en vaut un autre, que ce soit à la télévision ou au cinéma, mais l'incarnation de Tony Soprano, parrain dépressif, par James Gandolfini a durablement marquée l'histoire de la télévision et influencera encore longtemps des générations d'amoureux du cinéma et de la petite lucarne.
L'acteur américain nous a quitté à 51 ans et la journée sera forcément plus triste même s'il faut toujours relativiser au regard d'événements plus tragiques qui se déroulent ici ou là.
On se rappellera toutes et tous de la série "Les Soprano". La saga de ce chef de clan cinéphile est l'une des plus belles réussites de la télévision. Me reviennent en mémoire sa phobie des canards, des séances chez le psy hautes en couleur, des joutes verbales avec une épouse en quête de liberté, un père dépassé par l'évolution de ses enfants. Beaucoup de moments cultes.
Mais la carrière de James Gandolfini ne se résume pas aux "Soprano". Parcourez sa filmographie et vous serez surpris pas le nombre de films ("8mm" exemple) qui sont passés à la postérité.
Tête d'affiche, second rôle, cinéma, théâtre, télévision, on peut dire que Pierre Mondy fut l'un des Grands comédiens de ces cinquante dernières années.
Des générations de cinéphiles ont pu voir cet immense acteur promener son visage bonhomme ici ou là. J'ai des dizaines de souvenirs et de répliques qui me reviennent en mémoire à l'évocation de son nom.
Il nous manquera à toutes et à tous c'est certain.
Mon credo est toujours de dire qu'on ne peut pas réduire un acteur à un film mais quelle interprétation que celle de Michael Clarke Duncan dans "La ligne verte". Le film m'a tellement ému que j'ai très souvent eu du mal à le finir.
Une très grande perte pour le 7ème art.
Méchant de cinéma, héros timide oscarisé en 1955 pour "Marty", vedette de séries télévisées, grand-père à la bonne bouille, Ernest Borgnine était tout cela à la fois mais surtout un immense acteur au talent incroyable. Je ne compte même pas le nombre de films ("Les 12 salopards", "NY 1997" etc...) où sa stature, son charisme, ses expressions de visage si particulières donnaient du cachet à l'ensemble.
Ernest Borgnine a joué avec les plus grands, sous la direction des plus grands dans tous les registres. Son premier rôle remontait à 1951 et sa dernière participation à quelques semaines.
Chapeau bas. Qu'il repose en paix.
La mort de Nicol Williamson est intervenue le 16 décembre 2011 mais n'a seulement été annoncée qu'aujourd'hui par son fils.
Pour moi il restera le Merlin de John Boorman dans "Excalibur" et le Holmes de Herbert Ross dans "Sherlock Holmes attaque l'Orient-Express" (titre original : The Seven-Per-Cent Solution).
Qu'il repose en paix au paradis du 7ème art.