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9 janvier 2009 5 09 /01 /janvier /2009 18:33


"La traversée de Paris" de Claude Autant-Lara est ressorti au cinéma hier dans quelques salles.

C'est un classique du cinéma français, un monument de notre 7ème art. Une oeuvre qui a aussi plusieurs niveaux de lecture. Enfant et au début de mon adolescence j'ai apprécié la rencontre entre Louis de Funès, Bourvil et Jean Gabin, trois monstres sacrés du cinéma français, sur le plan factuel. Mais en grandissant et en me passionnant pour l'histoire de la France et surtout de Paris sous l'occupation j'ai découvert une toile de fond passablement révoltante.

Quand on dépasse l'aspect le comique de certaines situations, le cinéma sous sa forme la plus noble nous confronte avec l'une des périodes les plus troublées de notre passé immédiat. La radiographie de la société française est sans concession. Le portrait du comportement des français pendant l'occupation nazie est très fidèle et pointe du doigt celles et ceux qui ont choisi de s'en sortir en pratiquant le marché noir.

A l'inverse il y a d'autres français qui crevaient la dalle. Le long métrage ne donne pas de leçons mais l'art fustige des comportements de circonstances. On a l'impression de voir un film comme les autres mais quand on gratte, ce que nous découvrons peut nous mettre mal à l'aise.

Un film qui oppose ainsi les extrèmes entre la cultissime scène de la cave rue Poliveau et la séquence dans le café qui est très troublante et très dérangeante.

Il n'en reste pas moins que la comédie (dramatique) permet au réalisateur d'asséner quelques vérités et quelques coups bien sentis mais "La traversée de Paris" n'en reste pas moins un film bien construit, bien dirigé, interprété de manière grandiose par des ténors du cinéma français et de seconds rôles de légende, le tout sur un velours de dialogues finement ciselés.

Mais bon je ne vais pas vous plomber votre soirée alors restons dans le léger et transportons nous dans le sous-sol d'une petite rue du 5ème arrondissement de Paris.





envoyé par richardanthony
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10 juillet 2007 2 10 /07 /juillet /2007 10:20


Mais oui les livres d'or, ca sert..

.

"Un drôle de paroissien" : un film que j'ai du voir une bonne dizaine de fois entre 10 et 20 ans. Une très bonne comédie, des acteurs excellents.Un ton non conventionnel. Et du grand Jean-Pierre Mocky.

Je n'aime pas tout ce qu'a réalisé ce grand monsieur du septième art mais je trouve que certains de nos biens-pensants du cinéma français l'ont traité avec mépris. Un "faiseur de films" qui reste en accord avec ses idées et qui n'hésitent jamais à mettre quelques bons coups de pied au cul

Heureusement qu'ils existent certaines mémoires vivantes (qui se reconnaitront).
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7 janvier 2007 7 07 /01 /janvier /2007 21:33
J'inaugure cette rubrique car je considère qu'il faut défendre le cinéma français d'hier et d'aujourd'hui. Malgrè des chiffres d'entrées en salle à la hausse, le cinéma français (à part quelques grosses productions biens juteuses) est en réel péril. Un ami a attiré mon attention sur ce fait (d'ailleurs il pourra une nouvelle apporter sa touche personnelle dans les commentaires s'il le souhaite).

 C'est l'éternelle histoire de l'arbre qui masque la forêt. Moi même je me suis fait avoir. Les chiffres globaux sont bons mais quand on fait le détail, on tombe à la renverse
Un mysterieux assassin commet des meurtres en serie et laisse sur ses cadavres sa carte de visite au nom de "M. Durand". Le commissaire Wens trouve une piste qui le mene a Montmartre dans une pension de famille "les Mimosas". Il se deguise en pasteur et s'inscrit comme pensionnaire.
(source : allociné.fr)


J'ai du voir ce film pour la première fois il y a vingtaine d'années. Le long métrage est inspiré par un roman "Le dernier des 6" de S.A Steeman qui appartient aux classiques de la littérature policière : un lieu clos, une brochette de suspects soupçonnés tour à tour, un détective (un policier en l'occurence) secondé par une fidèle assistante (la fiancée du policier).

Tout y est et fonctionne à merveille. Le spectateur mène l'enquête aux côtés de ce duo de détectives. Pierre Fresnay et Suzy Delair y sont admirables. Les autres acteurs tels que Noël Roquevert, l'un des plus grands seconds rôles (le terme n'est en rien péjoratif) du cinéma français bonifient vraiment l'ensemble. Jean Tissier en mage excentrique et Pierre Larquey en artisan désabusé complètent cette distribution.

C'est un film de 1942 mais qui n'est en rien passé de mode tant la méthode du meutrier est moderne (je vous en dirai pas plus). Un concept qui pourrait être repris de nos jours et qui fonctionnerait c'est sûr.

Henri-Georges Clouzot a vraiment réussi un coup de maître avec ce premier film. Un an plus tard il transformera l'essai magistralement avec le très contreversé "Le corbeau".





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