30 janvier 2007
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Ensuite j'ai enchaîné avec l'excellent polar "Pars vite et reviens tard" de Régis Wargnier.
J'avais hâte de voir ce film et mon attente n'a pas été deçu.
C'est vraiment un bon polar. Basé sur une histoire de la romancière Fred Vargas (qui s'est cependant totalement dissociée du film), ce long métrage nous plonge au coeur de Paris qui voit ressurgir une peur millénaire, celle de la peste.
Sur les traces d'un tueur démoniaque, le commissaire Adamsberg mène une enquête minitieuse afin de mettre bout à bout les pièces d'un puzzle infernal. Son mystérieux adversaire de l'ombre semble pouvoir répandre le terrible fléau n'importe où.
Et soudain la capitale a peur.
Régis Wargnier fait preuve d'une incroyable maîtrise. A partir d'un scénario très solide, le réalisateur nous entraîne pas à pas vers un final admirable. Parfois les cinéastes ont du mal à "finir" leur film. Dans le cas présent, le dénouement apporte de la force à l'ensemble de l'oeuvre. Le rythme est haletant, sans temps mort.
Avec ce film, José Garcia prouve qu'il est vraiment un très bon acteur. Son interprétation est magnifique, il entre dans la cour des grands. Michel Serrault apporte son expèrience et son incroyable talent. Sans exagérer, je dirais même qu'on assiste dans ce film à un passage de témoin entre deux générations d'acteurs. De même les seconds rôles Lucas Belvaux et Olivier Gourmet (encore lui) campent des personnages atypiques et originaux qui évoluent dans cet univers glauque et inquiétant.
Un film à voir sans réserve.
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30 janvier 2007
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16:07
Aujourd'hui j'ai commencé ma journée au cinéma par une comédie : "L'incroyable destin d'Harold Crick".
C'est un bon film sans plus. Une comédie bien interprétée (pour une fois, Will ferrell n'en fait pas des tonnes). Un long métrage qui se regarde sans déplaisir.
Un seul regret : que la confrontation entre univers fictif et réalité ne soit pas poussée plus loin.
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20 janvier 2007
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13:39
Ben Willis , étudiant aux Beaux-Arts, se fait plaquer par sa petite amie Suzy. Devenu insomniaque suite à cette rupture, il se met à travailler de nuit au supermarché du coin.
Là, il fait la connaissance de quelques personnages hauts en couleur qui cultivent, chacun à sa manière, l'art de tromper l'ennui pendant les longues heures de travail.
L'art de Ben consiste à imaginer qu'il suspend le temps, ce qui lui permet d'apprécier la beauté du monde "en mode pause" et des êtres qui le peuplent.
Il est particulièrement sensible au charme de Sharon, la discrète caissière qui détient peut-être la clé de ses insomnies.
(source : allciné.fr)
Que l'année cinéma 2007 commence très bien.
Ce matin j'ai vu "Cashback". Une pépite cinématographique, une de plus.
Le scénario est brillant, la réalisation est soignée. On assiste à un mélange des genres. C'est une comédie certe mais pas un film comique aux gags lourds.
On contraite : tout s'opère dans la finesse. A cela il faut ajouter de la poésie et un zeste de fantastique. Je me suis surpris à aimer ses personnages atypiques. Les scènes qui se passent dans le supermarché nous plongent dans une sorte d'univers parallèle hors du temps, un monde attachant éloigné de la frénésie de la société actuelle. Un vrai régal pour les amoureux du beau cinéma.
L'ensemble est admirable. Ce film marquera les privilégiés qui auront assité à sa projection.
N'hésitez pas : rendez vous dans une salle obscure.
envoyé par rfmest
ps : j'ai intitulé cet article "Ô temps, suspends ton vol" et je viens de me rendre compte qu'un article du figaro.fr s'intitulait ainsi.
Je précise que je n'ai lu cet article avant d'écrire ma chronique.
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15 janvier 2007
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19:03
Vincent Mandel, photographe et père de famille en instance de divorce, voit sa vie s'effondrer à cause d'une manipulation orchestrée par un ancien camarade de classe, Joseph Plender.
Meurtre, enlèvement et chantage vont conduire Vincent dans une véritable descente aux enfers... Il ne lui reste qu'un seul espoir, battre Plender à son propre jeu. (source : allociné.fr)
Une vraie réussite. Un film très noir. Des histoires comme on en voit rarement à l'écran. La descente aux enfers de ce photographe, campé à merveille par Yvan Attal, pris dans les griffes impitoyables d'un détective privé , incarné avec beaucoup de force par Clovis Cornillac, est impressionante de justesse. Et cela donne aussi à réflechir. Si une telle chose nous arrivait.
Une très grosse réussite pour le début de cette année 2007. Un cinéma français qui sort enfin ses griffes.
Ps : quel plaisir aussi de revoir à l'écran Pierre Richard et Jean-Claude Bouillon.
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15 janvier 2007
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18:57
J'avais pas mal de films en retard. Aujourd'hui j'ai vu dans un premier temps "Les infiltrés".
Je ne vais pas en faire des tonnes vu que tout a été dit sur ce film. Un bon long métrage, un casting de rêve, de grands face à face.
Mais rien de plus par rapport à "Infernal Affairs" dont il est le remake. J'ai quand même passé deux heures et demie agréables.
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8 janvier 2007
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16:56
Ce matin j'ai vu "Hollywoodland".
Le film part d'un fait divers tragique. George Reeves premier acteur a avoir incarné Superman à la télévision américaine entre 1952 et 1958 est retrouvé mort (balle dans la tête) dans la chambre de son domicile. Suicide, meurtre ou accident ?
La version officielle penche pour le suicide. L'enquête est close rapidement. Un détective privé un rien minable (divorcé, fuit par son enfant, une seule investigation en cours mais qui va se révéler dramatique) profite de cette histoire pour essayer de remonter la pente. Il "vend" à la presse la version du meurtre et entretient avec habileté cette hypothèse.
En parallèle aux recherches de ce privé sans envergure, on assiste à de longs flash-back sur la carrière météorique de George Reeves. On le voit évoluer dans la jungle hollywoodienne sans pitié. Adulé en tant que Superman par toute la jeunesse américaine, la vie de cet acteur apparaît comme bien triste.
Superman/George Reeves est campé avec beaucoup de sobriété par un Ben Affleck étonnant de justesse et le rôle du détective privé prend un relief énorme avec la composition magistale d'un Adrien Brody.
Le scénario est sans faille. Ces deux histoires qui se croisent sont très bien mises en scène. L'habileté du récit tient aussi au fait qu'aucune hypothèse n'est privilégiée. Au final il y a bien une thèse qui se dégage mais le spectateur est libre de se faire une opinion.
La morale de ce film puisqu'il y en a une à mon sens réside dans l'enquête du détective privé : en cherchant la vérité sur la mort d'un acteur, cet homme finit par se redécouvrir lui-même.
La vérité n'est pas ailleurs, elle est en lui.
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2 janvier 2007
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17:18
Ensuite j'ai vu "Eragon", nouvel avatar du cinéma d'héroïc fantasy. Je suis sorti de la salle franchement déçu. Je m'attendais à mieux. Nettement. C'est un bon film en soi. Mais il lui manque le souffle épique qui caractérise les chefs d'oeuvres. L'histoire est originale mais méritait un traitement plus abouti. La bataille finale est expédiée en moins de dix minutes. Est-ce un manque de moyens ? d'ambition ?
Côté casting, John Malkovich est vraiment utilisé à doses homéopathiques.
Je reste sur ma fin. 
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2 janvier 2007
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16:59
Aujourd'hui j'ai commencé mon année 2007 cinéma avec "The Holiday". Ce film est une agréable surprise. Une comédie sentimentale bien huilée avec des situations comiques qui fonctionnent bien, une touche d'émotion et un casting judicieux (je trouve Kate Winslet vraiment excellente). J'ai passé un agréable moment. Et quel bonheur que de voir Monsieur Eli Wallach à l'écran. A voir vraiment 
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26 décembre 2006
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18:49
Enfin.
Je suis retourné au cinéma aujourd'hui pour la première fois depuis plus de trois semaines.
J'ai donc vu :
"Mauvaise foi"
Gentille petite comédie bien sympathique. Sur un sujet épineux et déjà traité au cinéma (une union mixte entre des personnes de confessions religieuses différentes).
Roschdy Zem, à la fois acteur principal et surtout réalisateur, s'en tire à merveille pour nous faire passer une heure trente agréable. Cécile de France apporte sa grâce à cet ensemble qui se regarde sans déplaisir. Mon seul regret : le film soulève un certain nombre de questions mais n'y répond pas vraiment. Les deux dernières scènes du film en forme d'ellipse narrative m'ont laissé un peu dans l'expectative.
Cepandant ce détail reste mineur, le film est plutôt une réussite. A voir
Ensuite j'ai assisté à la projection de "Déjà vu" (en V.O)
Un film qui va à deux cent à l'heure. Un film en deux parties bien nettes : une enquête classique au début (constatations post-mortem sur un cadavre, visite de l'appartement d'une des défuntes etc..) puis la seconde partie du film (environ 45 minutes) nous fait basculer dans le fantastique : un meutrier-terroriste traqué dans le passé pour prévenir un futur attentat (sans trop en dire, on assiste à une poursuite très originale) !! Accrochez vous à votre fauteuil et suivez bien le déroulement de l'histoire.
Un film qui fait penser, les effets pyrotechniques en moins, à une oeuvre de M. Night Shyamalan : Tony Scott sème des indices au fil de ce long métrage. Denzel Washington, très convainquant en enquêteur de l'A.T.F, est au même niveau que nous : comme lui nous devons collecter puis assembler les différentes parties d'un puzzle. Et immanquablement notre première réaction à la fin du film est : "mais oui il y a ca, ca et ca..."
Deux regrets : Val Kilmer est vraiment sous exploité. J'aurai aimer le voir dans un rôle plus étoffé, plus complexe avec des ambiguités. Là son personnage est trop lisse.
Enfin je trouve que le principe de base de "déjà vu" (pouvoir observer le passé) est noyé sous un déluge de verbiage pseudo-scientifique qui finit par nuire à l'idée directrice.
Mais "déjà vu" est un très bon film. Un film qui n'a qu'une mission : divertir. Je ne lui en demandais pas plus et il a parfaitement rempli sa mission.
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10 décembre 2006
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