14 janvier 2008
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Gamin j'ai eu l'occasion de voir "Freaks, la monstrueuse parade" de Tod Browning, le remarquable metteur en scène de "Dracula" avec Bela Lugosi.
Un film qui m'a marqué à tout jamais.
L'univers de ce film est un cirque où se produisent des bêtes de foire. Au sein de ce microcosme, Hans un jeune lilliputien est amoureux d'une acrobate, la belle Cléopatre, l'une des rares personnes "normales" de ce cirque. Il est littéralement fasciné par la jeune femme. Apprenant qu'Hans vient de toucher une somme d'argent importante, elle feint l'intérêt et joue avec les sentiments du Lilliputien. Elle l'épouse pour ensuite tenter de l'empoisonner et se consacrer à son amant, le cruel Hercule. Mais les masques tombent, la vengeance sera terrible...
Un film monumental. Une analyse très soignée, des mots durs jetés à la face des uns et des autres. Une atmosphère lourde. Un climat étrange.
Et surtout un réalisme saisissant car les phénomènes de foire qui apparaissent dans le film ont appartenu vraiment à des foires aux monstres qui se produisirent à l'époque.
Le propos dans le film est d'inverser le rapport de force entre monstruosité et normalité. Et les monstres ne sont pas celles et ceux que l'on croit. Car ces créatures difformes, laides sont des êtres d'une grande générosité, animés par des sentiments hautement "humains". Alors que les valides sont cruels, vils, calculateurs.
Bien plus tard j'ai appris en lisant que "Freaks" avait été le chant du cygne pour Tod Browning. La société bien pensante, ou certains de ses représentants, n'acceptèrent pas la violence supposée du propos.
Des censeurs de tous bords trouvèrent l'oeuvre choquante et dérangeante. Le réalisateur vit bien des portes se fermer devant lui un fois ce long métrage sorti. Le film n'eut qu'une brève carrière en salle et fut constamment tronqué. Ce n'est qu'au début des années 80 qui retrouva sa forme originelle aux Etats-Unis.
Un film qui doit absolument être vu.
Une leçon d'acceptation de soi et surtout des autres.
Un film qui m'a marqué à tout jamais.
L'univers de ce film est un cirque où se produisent des bêtes de foire. Au sein de ce microcosme, Hans un jeune lilliputien est amoureux d'une acrobate, la belle Cléopatre, l'une des rares personnes "normales" de ce cirque. Il est littéralement fasciné par la jeune femme. Apprenant qu'Hans vient de toucher une somme d'argent importante, elle feint l'intérêt et joue avec les sentiments du Lilliputien. Elle l'épouse pour ensuite tenter de l'empoisonner et se consacrer à son amant, le cruel Hercule. Mais les masques tombent, la vengeance sera terrible...
Un film monumental. Une analyse très soignée, des mots durs jetés à la face des uns et des autres. Une atmosphère lourde. Un climat étrange.
Et surtout un réalisme saisissant car les phénomènes de foire qui apparaissent dans le film ont appartenu vraiment à des foires aux monstres qui se produisirent à l'époque.
Le propos dans le film est d'inverser le rapport de force entre monstruosité et normalité. Et les monstres ne sont pas celles et ceux que l'on croit. Car ces créatures difformes, laides sont des êtres d'une grande générosité, animés par des sentiments hautement "humains". Alors que les valides sont cruels, vils, calculateurs.
Bien plus tard j'ai appris en lisant que "Freaks" avait été le chant du cygne pour Tod Browning. La société bien pensante, ou certains de ses représentants, n'acceptèrent pas la violence supposée du propos.
Des censeurs de tous bords trouvèrent l'oeuvre choquante et dérangeante. Le réalisateur vit bien des portes se fermer devant lui un fois ce long métrage sorti. Le film n'eut qu'une brève carrière en salle et fut constamment tronqué. Ce n'est qu'au début des années 80 qui retrouva sa forme originelle aux Etats-Unis.
Un film qui doit absolument être vu.
Une leçon d'acceptation de soi et surtout des autres.