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5 juin 2008 4 05 /06 /juin /2008 15:23


Jean-Claude Van Damme
est un comédien en perte de vitesse qui joue dans des longs métrages de seconde zone. Pire il vient même de se faire remplacer dans une nouvelle production par Steven Seagal car ce dernier a promis de couper sa queue de cheval pour avoir le rôle, un comble !!!.

Jean-Claude Van Damme n'a plus d'argent. Il signe des chèques en bois. Sur le plan familial, il vient de perdre la garde de sa fille après un procès long et éprouvant. Las, il quitte les "States" pour retourner en Belgique quelques jours. Par tous les moyens il tente de se procurer un peu de "cash". Arrivé dans une banlieue obscure de Bruxelles qui l'a vu naître, Jean-Claude Van Damme entre dans un bureau de poste. Et soudain c'est le drame....

Ainsi commence "
JCVD" de Mabrouk el Mechri. Je ne vous en dirai pas plus sur l'histoire à proprement parlé car le reste du film est à cent lieues des bandes-anonces que nous avons eu le plaisir de voir dans les semaines passées. A vous de le découvrir. Mais une chose est sûre : "JCVD" est une merveille de cinéma en cette année 2008. Un long métrage drôle, touchant en forme de pied de nez à tous les détracteurs de la star belge.

Adolescent j'étais un fan de Jean-Claude Van Damme. Souvent il a sauvé des films de l'ornière grâce à son professionnalisme, son implication et son sens artistique. Ensuite il s'est un peu perdu dans des chemins de côté. Mais je ne lui ai jamais tourné le dos. Je vois avec autant de plaisir les longs métrages qui ont fait de lui une icône internationale.

L'acteur a eu le tort (ou est ce la faute des médias ?) de se créer un double télévisuel parfois drôle, souvent pathétique. Un peu comme dans le cinéma ou la littérature fantastiques, la créature a échappé à son maître.

Et le Jean-Claude Van Damme des plateaux de télévision est devenu un objet de moqueries, de railleries en tout genre. On l'invitait (et on l'invite encore) car les rédacteurs sont persuadés que l'acteur fera à coup sûr son show avec une ou deux phrases Abracadabrantesques.

"JCVD" est avant tout un film de fiction (une histoire, des personnages, des situations) mais qui permet aussi au "vrai" Jean-Claude Van Damme de se raconter. Dans un film classique l'acteur s'efface et le personnage prend vie. Dans "JCVD", le personnage n'arrive jamais véritablement à acquérir sa propre indépendance car l'homme Jean-Claude Van Damme reste constamment au premier plan. Cette construction est troublante. Qui nous parle au juste ?

Comme pas mal de spectateurs j'ai remarqué qu'il y avait un passage fort émouvant dans "JCVD". Une scène où le temps suspend son vol. Un pause dans le film où Jean-Claude Van Damme, seul face à une caméra, fait tomber toutes les barrières et parle de lui sans pudeur. L'impression est que pendant quelques minutes nous sortons du long métrage. Ce n'est plus l'acteur ou le double télévisuel qui joue mais l'homme qui fait le bilan de sa vie. Sans tabou ni retenue, la confession est pathétique, touchante. On ressent de la lassitude et de la tristesse dans les propos. L'acteur s'y livre comme jamais un acteur n'a pu le faire par le passé. Un vrai moment de cinéma. Jean-Claude Van Damme, héros des films d'action, défendant la veuve et l'orphelin, n'a jamais été aussi bon.

La réalisation de Mabrouk el Mechri est sobre, pertinente et impose une construction à la fois originale et efficace. Les allers-retours entre présent et passé sont nombreux mais placés avec justesse. La multitude de points de vue permet de sortir du carquant de la sacro-sainte subjectivité.

Parmi tous les autres acteurs se détachent l'excellent
François Damiens, le toujours juste Zinedine Soualem et le remarquable Karim Belkhadra. Mais la vedette reste bien sûr Jean-Claude Van Dammme. A la fois sujet et objet de ce long métrage, le comédien belge livre une prestation originale, grandiose, décalée. Le rôle lui donne l'occasion aussi d'exister par lui-même. "JCVD" lui permet de couper l'herbe sous les pieds de ses détracteurs. Il se moque de lui-même en dévoilant un nouvel aspect de son talent.

"JCVD" était un pari risqué. Faire un long métrage avec l'une des stars des films d'action sans aucune explosion ou mort toutes les trois minutes était une entreprise hasardeuse. Mais "JCVD" est une réussite totale. Le talent de Mabrouk el Mechri, combinée à une implication totale de Jean-Clause Van Damme, permet au film d'acquérir ses galons de noblesse. "JCVD" est à coup sûr une oeuvre réussie qui mérite votre attention.

Ps : je vais dans un cinéma multiplex de 16 salles. Le meilleur démarrage a été effectué hier par..."JCVD".

Longue vie à ce long métrage.
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commentaires

M
Arghhh Il faut que j'y aille !!!
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S
Tu en as ben de la chanceun scénario étoffé je suis d'accord mais JCVD reste le phare du film
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G
Comme je le disais à un autre collègue blogueur, j'ai eu la chance d'interviewer Van Damme il y a quelques années, et j'ai rencontré un homme drôle et profondément humain, à mille lieues du bourrin qu'il joue généralement à l'écran. Ce qui m'a plu dans JCVD, c'est que j'ai retrouvé cet homme… et que j'ai découvert un grand acteur. Mais le scénario aurait mérité d'être un poil plus construit à mon goût.
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