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8 novembre 2007 4 08 /11 /novembre /2007 16:06

les-promesses-de-l-ombre.jpg

Aujourd'hui j'ai vécu une journée exceptionnelle au cinéma. Des jours comme celui-ci sont bénis par les dieux.

Dans un premier temps j'ai eu le privilège de voir "Les promesses de l'ombre", réalisé par David Cronenberg.

Le cinéma est un univers qui évolue à une vitesse considérable. Star un jour, héros déchu le lendemain. Tout est rapide. Trop.

Mais heureusement qu'il existe des constantes, des références. Et l'oeuvre de David Cronenberg en est une. La mafia italienne avait ses classiques au cinéma avec la trilogie du "Parrain" ou "Casino", la mafia russe a désormais ses propres icônes avec les héros de ce film.

J'ai entendu dire, souvent de manière méprisante, que les longs métrages de David Cronenberg étaient "violents". Mais comme dit l'expression populaire "c'est ceux qui en parlent le plus, qui en savent le moins".

Ainsi il existe des étiquettes, des réputations qui collent à la peau. Personnellement je ne trouve pas que son cinéma soit violent même si certaines scènes de "A history of Violence" par exemple sont dures. C'est la vie qui est violente, dure, injuste. Le cinéma n'est qu'un miroir déformé, partiel et partial de notre société et de la réalité.

Dans "Les promesses de l'ombre" nous plongeons au coeur de la mafia russe de Londres. Suite à un fait divers tragique, une sage-femme, Anna
(Naomi Watts), de mère anglaise mais de père russe s'intéresse à la vie d'une jeune prostituée russe (mineure) qui vient de mourir à l'hôpital où elle travaille en donnant naissance à une petite fille. La défunte a laissé derrière elle son journal intime écrit dans sa langue maternelle.

La sage-femme souhaite en savoir plus sur le passé de la fille-mère et demande à un paisible restaurateur russe (Armin Mueller-Stahl), propriétaire d'un établissement de luxe "le Trans-sibérien", de traduire ce journal intime. Ce respectable monsieur est en fait le chef de l'une des plus puissantes organisations mafieuses en provenance de Russie.

Sur sa route elle croise Kirill (Vincent Cassel), totalement instable et l'inquiétant Nicolaï (Viggo Mortensen). Ce dernier exerce les fonctions de chauffeur et d'exécuteur des basses oeuvres. Les problèmes ne font que commencer pour Anna...

Un film d'une rare maitrise. Un long métrage paradoxal aussi. Les activités criminelles de l'organisation clandestine n'apparaissent que de manière épisodique. Les rapports humains sont véritablement au centre de l'oeuvre. Les tensions et le climat pesant animent le long métrage.

Une plongée en enfer rythmée par trois ou quatre scènes dites "violentes". J'ai assisté médusé à une bagarre dans un sauna qui restera longtemps dans ma mémoire. Un moment intense, rapide, qui relègue au second plan beaucoup de combats vus au cinéma par le passé.

Un film qui impressionne par son réalisme. Les personnages font "vrais". Leurs agissements, leur psychologie, assez sommaire, est crédible au plus au point. On a parfois du mal à se rappeler que ce sont des acteurs qui évoluent devant nos yeux.

Une oeuvre qui rend hommage à l'art du tatouage. Le graphisme tient une place énorme dans "les promesses de l'ombre". Les dessins qui recouvrent le corps des mafieux russes traduisent leur appartenance à une "famille".

Ces hommes redoutables n'ont plus de père ou de mère. Ils sont les rouages d'une mécanique complexe et sans pitié. Leur corps est leur carte de visite.

Un film porté par la prestation exceptionnelle de Viggo Mortensen. Avec ce rôle (bien plus complexe qu'il n'y paraît au premier abord,) il confirme son immense talent.

A ses côtes Naomi Watts est excellente. Sa compassion et l'amour qu'elle porte au bébé apportent de la douceur.

Vincent Cassel est inquiétant par la folie douce qu'il l'anime. Il s'agit peut-être de  l'un de ses meilleurs rôles.

Enfin Armin Mueller-Stahl brille dans son interprétation de ce chef de famille russe à la fois charmeur et bienveillant qui se révèle être un chef de clan intransigeant et cynique.

Un long métrage à voir absolument en version originale pour avoir le plaisir d'entendre cette langue magnifique qu'est le russe.

Edit de 21h25 : je suis tombé ce soir sur un reportage concernant "Les promesses de l'ombre". Les extraits étaient en version française. Complètement ridicule. Une honte. Un massacre dans les règles.


Un film qui dynamite tout sur son passage. Du très grand David Cronenberg.

"Les promesses de l'ombre" est désormais une référence. Un film qui marchera à coup sûr dans la lumière.
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commentaires

B
Pardon pardon pardon,j'avais en effet zappé cet article...hinte sur moi!!lolAh ouiiii la bagarre dans le sauna...scène très sympa...pour les filles...hihihiiiii!!Enfin excepté le couteau dans l'oeil :-)C'est clair,je suis totalement d'accord avec toi,ce film est une merveille!!Malgré quand même qq dialogues un peu lourdingues et sans intérêt tu avoueras...Bisous!!
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D
Très bien (certes) mais très "gore" pour 3 scènes, il faut quand même que les gens soient prévenus. Film à voir.
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S
Pinaise, j'étais déjà très impatient de le voir mais alors là, maintenant ça va devenir insupportable. (il sort le 28 en Belgique)
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L
Excellent "papier" qui donne envie de voir ce film.Bravo Samom !
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