Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Total Ciné
  • : total ciné : un espace de liberté pour les fans de cinéma et les autres. Venez nombreux pour partager ma passion.
  • Contact

Il est l'or, mon seignor

Recherche

A la une


 

 













Capturer-copie-4.JPG

Films Cultes et Héros













 

DowntonAbbey

 

Braking-Bad-promo-saison-4

 

Eastbound-Down1

 

fringe-poster-1

 

images

 

lost1

 

tv_true_blood01.jpg


9 décembre 2008 2 09 /12 /décembre /2008 18:26



J’ai raté "Doomsday" à sa sortie en salles. La faute a une distribution frileuse. Mais je me suis enfin rattrapé en DVD hier après-midi.

 

Neil Marshall a enchanté les fanatiques de films d’horreur avec "Dog Soldiers" et le très angoissant "The Descent".  "Doomsday" est son troisième long métrage, l’œuvre de la maturité.

 

L’Ecosse est ravagée par "le faucheur" un terrible virus qui sème la mort sur son passage sans distinction de sexe, de classe sociale ou d’ethnies. Les autorités de Grande-Bretagne décident d’isoler la zone en construisant un mur séparateur. L’Ecosse devient un "no man’s land".

 

Près de trente plus tard, le virus réapparaît en plein centre de Londres. La situation est catastrophique. Et la seule solution qu’il reste au Gouvernement Britannique se trouve peut-être derrière le mur où il resterait des survivants.

 

Une unité d’élite commandée par Eden Sinclair (Rhona Mitra) part à la recherche d’un scientifique qui pourrait détenir la clé de tous les maux qui ravagent le pays.

 

"Doomsday" est un long métrage qui fait appel à notre savoir cinématographique et rend hommage aux classiques du 7ème art.  Il faudrait être aveugle pour ne pas voir que la filiation de  "Doomsday"  est "New York 1997" et "Mad Max" (le premier pour le contexte et le second opus pour les véhicules et la bande de dégénérés). Le cadre anglais urbain rappelle bien sûr celui de "28 jours plus tard".

 

Nous sommes au cœur d’une société touchée par un fléau millénaire. La panique, le chaos, le sacrifice d’une minorité par le pouvoir, les massacres et la mort sont les conséquences de cette plaie qui frappe un pays tout entier. Dans "Doomsday", une partie du Royaume-Uni finit par ressembler à un monde post-apocalyptique où toutes les valeurs, les conventions, les éléments de "normalité" deviennent complètement obsolètes. Devant la mort, l’homme se comporte comme un loup parmi la meute. La survie devenant la principale raison de vivre.

 

Le long métrage démarre en trombes sur des scènes de foule où domine un chaos total. Ces passages sont prenants et Neil Marshall fait preuve d’une étonnante maîtrise.

 

Tout va très vite, les moments forts s’enchaînent  sans véritable temps mort. Ca tue dans tous les sens à un rythme de dingue. Les corps sont transpercés et embrochés, les membres sont coupés, le sang gicle avec abondance. Nous avons le droit à des séquences de fusillades dans lesquelles les ennemis restent des silhouettes hostiles. Les moments gore sont bien juteux à souhait. Nous en avons pour notre argent.

 

La peinture de ce "no man’s land" fait froid dans le dos. Cet univers est divisé en deux entités bien distinctes. Il y a la ville dominée par Sol (Greg Conway) un seigneur de guerre complètement à la masse et la campagne où le docteur Marcus Kane (Malcolm McDowell) règne sans partage en maître des lieux. Lui qui fut le seul à chercher autrefois le remède au terrible "faucheur" a préféré se réfugier dans une vie quasi médiévale, érigeant la pureté comme valeur essentielle de sauvegarde, le cadre urbain étant considéré comme la source ultime de contamination.

 

Dans "Doomsday" le gouvernement britannique, capable de toutes les bassesses et tromperies possibles,  reste la cible privilégiée du cinéaste.

 

"Doomsday"  est un film survitaminé qui n’hésite pas à jour la carte de l’action à 100%. Il y a de l’adrénaline à revendre. La poursuite automobile finale est l’un des moments forts du film. La séquence est courte mais très nerveuse, très bien construite. Neil Marshall lâche les chevaux dans un final hallucinant.

 

Rhona Mitra prouve qu’elle la carrure pour les films de ce genre. Malcolm McDowell et Bob Hoskins apportent avec bonheur leur petite pierre à l’édifice.

 

Je suis conscient que le long métrage a du diviser les cinéphiles mais je pense que "Doomsday" est à prendre au second degré. C’est un long métrage dynamique, musclée qui joue la carte de la démesure. Un film aux nombreuses références qui doit se savourer comme un pur divertissement, pas autre chose.

Partager cet article
Repost0

commentaires

S
je pense qu'il a eu en quelques mois ses galons de noblessej'ai bien aimé et je le reverrais avec plaisir 
Répondre
T
Culte pour moi !
Répondre
S
vas y en toute confiance.....
Répondre
Y
Tu me fais envie là...
Répondre
S
il est vrai que j'aurai pu faire un petit sort à la musique qui envoit gravej'ai adoré la compoet le film est culte assurémentexcellent neil marshall (j'adoreeeeeeeeeeeeeeee  "dog soldiers") 
Répondre

Total Ciné

Image Hosted by ImageShack.us
 



Il y a actuellement  personnes connectées à Over-Blog dont  cinéphiles sur ce blog

 


 

 

mep01

 

small_605851.jpg

 

Musique Maestro