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Par Samom
Voilà trente et un ans que Roman Polanski n'a pas posé le pied sur le sol américain, depuis qu'il a été reconnu coupable d'un comportement franchissant ouvertement les barrières de la moralité envers une jeune fille de 13 ans. Aujourd'hui, l'évocation d'un possible retour fait l'objet d'un article dans "Variety".
Sans vouloir rentrer dans les détails, les avocats du réalisateur ont déposé une requête auprès de la cour supérieure de Los Angeles afin de reconsidérer le verdict. Retour sur les faits : nous sommes en 1977, Roman Polanksi qui a déjà signé Chinatown et bien d'autres, est accusé de "viol sur mineur". Le "crime" se serait passé dans la villa de Jack Nicholson. Un procès débute. Le cinéaste passe quarante-sept jours en prison, puis bénéficiant d'une libération conditionnelle, il s'envole vers l'Europe. Il ne reviendra pas, et sera en conséquence plus lourdement condamné. Tout est formidablement raconté dans le film de Marina Zenovich, "Roman Polanski : Wanted and Desired" (sortie sur les écrans en France le 17 décembre). La cinéaste, à l'exception de Polanski, a rencontré tous les protagonistes, tout du moins ceux encore en vie, de la victime aux amis du metteur en scène. Elle a retrouvé des interviews de l'époque, des documents étonnants. Un travail qui, indéniablement, a incité les défenseurs de l'auteur de "Cul-de-sac" a réclamé la réouverture du dossier.
Depuis des années, diverses tentatives de réouverture du dossier ont été ébauchées. Il fut même question du possible come-back du cinéaste pour recevoir en 2003 l'Oscar au moment du "Pianiste".
Naturalisé français, il n'a jamais pu être extradé. Au moment des faits, il risquait cinquante ans d'emprisonnement. Depuis des années, sa victime n'a cessé de demander que les plaintes soient abandonnées, mais en vain. Polanski doit commencer le tournage de The Ghost en février prochain en Europe.
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