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25 septembre 2007 2 25 /09 /septembre /2007 16:07
 
Introduction : c’est la deuxième fois que je rédige cette chronique aujourd’hui. Je n'avais pos fait de sauvegarde et Overblog m'a bien puni.

Je vais essayer de faire appel à mes souvenirs pour retrouver la structure de mon article. Je ne garantis plus la spontanéité du « premier jet »

«Poignant» est le mot auquel j’ai pensé quand je suis sorti de la salle après avoir vu « Un cœur invaincu ». Un film qui raconte le combat d’une femme, Mariane Pearl, qui cherche à retrouver son Mari, Daniel, enlevé le 23 janvier 2002, par un groupe de fondamentalistes au Pakistan.

Ce fait divers m’a choqué à l’époque. Un jeune homme brillant, un journaliste consciencieux, apprécié par la profession de Paris à New York en passant par le Moyen-Orient, est enlevé, détenu et finalement exécuté par ses tortionnaires avec la plus grande des barbaries. Mort pour avoir voulu faire son travail jusqu'au bout. Le couple devait quitter le Pakistan le lendemain du rapt.

Les images de sa décapitation ont fait le tour de la cyber-planète.

Les motifs de cet enlèvement : selon ces geôliers, Daniel Pearl, juif de confession mais non pratiquant, aurait été un sbire de la CIA ou du MOSSAD. Chose rare à l’époque, la célèbre agence américaine de renseignements avait publié un communiqué officiel pour démentir toute appartenance du journaliste à ses services

Ces faits sont du domaine public. Au-delà de ce tragique événement se trouve le combat intime, personnel, pudique mais déterminé que mena sa femme Mariane pour « ramener Daniel à la maison » (expression entendue dans le film). Une lutte qui dura plusieurs jours. Avec un séisme personnel à la clé.

Le film met en lumière l’imbrication de ces deux univers : d’une part la sphère privée : la femme de Daniel Pearl, sa famille, ses ami(e), ses collègues de la communauté journalistique et de l’autre : les services gouvernementaux pakistanais et américains qui luttèrent avec la plus ferme des énergies pour suivre la moindre piste ou le moindre suspect.

Le long métrage rend hommage à ces hommes qui mirent leur cœur et leur âme au service d’un occidental enlevé sur une terre d’Islam. L’un des directeurs de l’enquête déclare à un moment donné que « le meurtre d’un journaliste américain salirait son pays, le Pakistan ».

Leur acharnement fut couronnée en partie de succès : certains des commanditaires et des exécutants sont depuis derrière les barreaux. Le principal suspect attend dans le couloir de la mort. Sa cause est actuellement en appel.

Au passage le sous-entendu est : au Pakistan, il n’y a pas que des terroristes islamiques, des fous de Dieu, prêts à tout, il y a aussi (et surtout) des hommes et des femmes qui se battent pour que Justice soit faite.

Aux sceptiques : Angelina Jolie EST Mariane Pearl. En quelques secondes, la star internationale s’efface et le personnage meurtri apparaît. Elle campe avec justesse et émotion une femme touchante, blessée, mais jamais abattue. Dans l’une des dernières scènes du film Mariane Pearl, malgré sa vive douleur, remercie toutes les personnes qui ont œuvré à ses côtés, en ajoutant que durant cette période (une dizaine de jours) 11 citoyens pakistanais sont morts à cause du terrorisme aveugle. Elle n’est pas la seule à subir la stupidité des hommes.

J’ai déjà vu dans ma vie plusieurs milliers de films mais l’une des scènes m’a glacé d’effroi. Quand Mariane Pearl apprend officiellement la mort de son mari, elle pousse des cris horribles à entendre. Angelina Jolie est formidable dans ce passage, l’un des points culminants du long métrage : au lieu de longs discours théoriques, elle donne une vision cauchemardesque du mot « douleur » avec la plus saisissante des énergies.

Malgré tout le film reste porteur d’espoir. L’âme d’un disparu peut survivre au-delà de la mort physique. Le combat de Mariane Pearl, mise en scène de manière remarquable par Michael Winterbottom, n’est pas une quête vaine. Elle se bat pour son fils Adam (elle est enceinte de 5 mois au moment des faits) et pour tous les Daniel Pearl de la terre.

Une œuvre pour que Justice soit faite aux disparus, à leur famille, à leurs ami(e).

Je suis athée mais je me permets de citer avec respect le Talmud.

Ce dernier dit : « Celui qui sauve une vie, sauve l’humanité ».

A l’inverse, selon moi, « Celui qui prend une vie, outrage l’Humanité ».

« A jamais ».
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commentaires

S
Il est bien ce texte! : )Pour sûr, on sent bien que ce film t'a touché.
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S
Ca devrait marcher maintenant, non? Trève de "blabla" mdr!Non mais je comprends ton énervement ça m'a bien cassé les couilles aussi tantôt.p.s.: si tu veux effacer ce message qui ne sert rien, je ne t'en voudrais pas.
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