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15 octobre 2010 5 15 /10 /octobre /2010 10:00

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Depuis une dizaine d’années le cinéma français a créé une nouvelle catégorie : "le cinéma de genr". L’expression est à la fois commode mais demeure bien vague en réalité : on y range tout ce qui sort des sentiers battus.


Ce vaste landernau comprend tout ce que l’establishment hexagonal rejette avec dédain. La passion des cinéphiles, le bouche à oreille, une chronique enthousiaste ici ou là sortent parfois une œuvre de l’ornière mais la proportion de films qui n’ont pas fait ou qui ne feront jamais la une des magazines est démentielle. Et pourtant la France peut se targuer de compter dans ses rangs des scénaristes créatifs et des plasticiens hors pair.


Le cinéma de genre, puisqu’il faut absolument le labelliser ainsi, ressemble à un vaste laboratoire d’expérimentations diverses. Les déchets sont nombreux, bon nombre d’exemples récents sont là pour le démonter, mais parfois la montagne n’accouche pas d’une souris.


"Captifs" de Yann Gozlan appartient à la catégorie des très bonnes surprises de cet automne cinématographique. Sans être un long métrage incontournable, l’ensemble se distingue par bon nombre d’éléments qui sont à placer dans la colonne crédit.


Le sujet, un rapt de personnels humanitaires dans l’ex-Yougoslavie, qui débouche sur un trafic d’organes, n’est pas innovant dans l’absolu mais le film se tient de bout en bout sans faute majeure sur le fond et la forme.


Le scénario est précis et ne s’embarrasse pas de circonvolutions inutiles. En dix minutes nous basculons dans un univers de terreur, celui de l’incarcération. Yann Gozlan plante son décor avec une réelle efficacité en allant droit au but. Le défaut de certains films français est de se perdre en dialogues superflus et intrigues parallèles accessoires. Dans "Captifs" le spectateur sait très bien vite à quoi s’en tenir.


Le metteur en scène met en place un carcan étouffant. L’ambiance est plutôt prenante. Les geôliers, qui paraissent parfois un rien caricaturaux dans leur globalité, se dévoilent sous un jour bien ordinaire. Mais en quelques passages bien sentis, nous nous rendons compte aussi que ces monstres participent à un ignoble trafic en méprisant la vie de manière primaire.


Yann Gozlan nous plonge au cœur d’une horreur au quotidien car ces faits divers existent de nos jours.


Le seul bémol a cette construction pour le moins bien agencée est la séquence d’introduction qui opère un retour sur le passé du personnage de Carole (Zoé Félix). Le moment tombe quelque peu à plat et a du mal à s’insérer dans le rendu final. Le film demeure perfectible.


La mise en scène prend appui sur une ossature scénaristique fluide. Les différents temps du film s’enchaînent sans difficulté. Même si le propos reste linéaire et sans surprise majeure, nous passons de la résignation à l’espoir, du dégoût à la colère sans difficulté. Yann Gozlan a su prendre son sujet à bras le corps.


"Captifs" est plutôt agréable à regarder sur le plan visuel. La photographie et soignée et l’esthétique de l’œuvre fait alterner passages clairs et obscurs.


Zoé Félix est à l’aise dans une interprétation à contre emploi. Elle donne de la crédibilité à son personnage de médecin, dont le but est de préserver la vie, qui finit par tuer pour survivre. Eric Savin, qui j’avais particulièrement apprécié dans "Fair Play" s’en tire avec les honneurs. Seule la présence d’Arié Elmaleh déguise plus qu’elle ne sert le film.


"Captifs" mérite le détour malgré quelques imperfections. Le film Yann Gozlan n’est pas un film de genre de plus mais bien au contraire un essai transformé.

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22 septembre 2010 3 22 /09 /septembre /2010 22:52

(NM : tous les mails que je t'adresse me reviennent)

 

 

EVENEMENT

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Cela fait près de quatre que je vis ma passion pour le cinéma en votre compagnie. Même si parfois c'est très dur (je suis comme vous, il y a des jours sans), j'essaye de vous communiquer mon indéfectible envie pour le 7ème art.

 

Tous les jours ou presque vous me faites l'honneur de me faire des compliments et je vous en suis extrêmement reconnaissant. Votre fidélité est ma plus récompense.

 

Mais jamais au grand jamais on ne m'avait rendu hommage comme vient de le faire NM. Il m'avait dit qu'il me réservait une surprise de taille et bien je suis servi. Connaissant au travers de ses lectures mes centres d'intérêt il a réalisé un petit bijou (l'expression de circonstance mais inadaptée à la situation tellement je suis sur mon séant) à la gloire de "Total Ciné".

 

C'est bon et beau, c'est énorme, c'est magique...les mots me manquent tellement je suis reconnaissant. Je n'ose imaginer la somme de travail, de patience, d'ajustements...

 

Ces lignes ne sont pas assez fortes pour traduire le sentiment de joie qui m'anime.

 

Rien que pour NM cliquez sur la bannière ci-dessus. Prenez deux minutes pour regarder une bande annonce hors du commun.

 

Pour ce soir "Total Ciné" lui appartient pleinement. 


 

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22 septembre 2010 3 22 /09 /septembre /2010 13:45

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Fabrice Colson est un touche à tout. Passionné de 7ème art depuis des lustres (il vous dirait lui-même qu'il aime le cinéma Z et toutes les lettres qui vont avec), le bonhomme a franchi le rubicond artistique à maintes reprises depuis quelque temps déjà. Auparavant (et encore aujourd'hui) il nous régale avec des écrits dont lui seul a le secret.

 

Il écrit, filme et interprète pour assouvir sa passion (et encore je suis loin d'être exhaustif).

 

A force de lire les chroniques de ses récentes entreprises cinématographiques, j'en suis arrivé à la conclusion suivante : l'ami Fabrice est destiné à réussir d'une manière ou d'une autre dans cet univers plus qu'impitoyable. Un petit coin de ciel bleu lui est réservé.

 

Pour son nouveau court métrage "Apparences" Fabrice s'est entouré de ses habituels complices : Sylvie Martinez au cadre principal, Alexis Wawerka au montage, Reynald Frisson dont les compositions musicales n'ont pas fini de m'étonner, l'équipe de Bones Fx aux effets spéciaux dont le petit nouveau de la bande, Harold Lévy. Les deux têtes d'affiche sont Pierre-Xavier Grisvard et Freddy Lardot.

 

C'est un court métrage. Un pari insensé fait avec presque rien. Le cinéma est ainsi. J'ai particulièrement apprécié ces 5 minutes et j'ai décidé de vous en faire profiter à mon tour.

 

Certains diraient (mes "amis" les chroniqueurs professionnels des magazines dits "spécialisés") qu'il manque ceci ou cela, c'est peut être vrai, mais à mon humble avis la moindre création (au cinéma ou ailleurs), la plus petite prise de risques vaut plus que tous les papiers du monde.

 

Gloire à "Apparences", à Fabrice et à sa fine équipe.

 

That's all buzz !!!

 


APPARENCES de Fabrice Colson
envoyé par Fabmovie

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5 septembre 2010 7 05 /09 /septembre /2010 18:30

Après vous avoir parlé du film de 2010, je me devais de mettre en lumière le dessin de 1940 que l'on retrouve dans "Fantasia". Ce segment a été mis en scène par James Algar. La musique est signée Paul Dukas.

 

 



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5 septembre 2010 7 05 /09 /septembre /2010 10:00

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Depuis une bonne décennie la magie, la sorcellerie, les sortilèges, le combat entre les chevaliers du bien et les sbires du mal sont de nouveau à la mode. Les longs métrages pullulent sur le grand écran avec de l’excellent, du bon et du franchement raté.


La saga livresque, puis cinématographique, "Harry Potter" a insufflé de la vie à un genre cinématographique moribond. Cette fontaine de jouvence ne semble pas prête de se tarir.


Hier matin j’ai assisté à la projection de "L’Apprenti Sorcier" de John Turtletaub avec Nicolas Cage et Jay Baruchel en vedettes. A l’origine j’étais plutôt hésitant, vu les dernières prestations du sieur Cage, mais je dois reconnaître que le film m’a ravi et j’ai pris mon pied.


"L’Apprenti Sorcier" est une production Disney. Il va sans dire que le long métrage est une œuvre familiale par essence destinée au plus grand nombre. Les forces du mal incarnées principalement par le sorcier Maxim Horvath (Alfred Molina) se révèlent en définitive pour le moins sympathiques.


L’histoire est prenante de bout en bout. Pas besoin de longs discours introductifs. En deux temps trois mouvements l’entame du long métrage, très habile, dresse un tableau de la situation. L’intrigue, basée sur la quête millénaire d’un élu capable de détruire une redoutable sorcière menaçant le monde, nous est exposée de manière concise.


Avec son efficacité légendaire, le cinéma américain nous plonge une fois de plus dans un cadre spatio-temporel (le New York de 2010) crédible et fidèle.


On pourra certainement reprocher au scénario d’être cousu de fil blanc, tant l’aspect familial de la chose transpire, mais la trame de l’œuvre n’est absolument pas simpliste. "L’Apprenti Sorcier" développe un récit efficace, tonique dont la mécanique se montre parfaitement huilée.


L’un des maîtres mots du film est son énergie déployée. Le spectateur n’a pas le temps de s’ennuyer. Le rythme du long métrage est indéniablement soutenu par une succession de séquences étourdissantes. Les moments d’action pure bénéficient d’une chorégraphie parfaitement orchestrée et incluses avec soin dans le récit en lui-même. On en prend plein les yeux.

 

Les affrontements à coups de sortilèges sont variés, visuellement irréprochables. "L’Apprenti Sorcier" utilise une large palette de couleurs.


Le film touche à coup sûr son cœur de cible car les maléfices, la magie, le combat entre l’ombre et la lumière réveillent notre imagination. Qui n’a pas songé un jour à détenir des supers pouvoirs capables de changer la destinée de l’univers.


L’art du subtil est aussi de relativiser les choses. L’humour est constamment présent. La relation qui lie le maître (Cage) et son apprenti (Baruchel) fonctionne assez bien dans un climat détendu. Leur duo est l’un des éléments moteurs du film. Les réparties font mouche.


Les péripéties qui illustrent le combat entre les forces du bien et celles du mal sont variées et nombreuses. Le metteur en scène a trouvé la parfaite alchimie dans ce domaine. A l’inverse de certains cinéastes qui n’ont pas compris que trop de pyrotechnie tue la pyrotechnie (Michael Bay ?), John Turtletaub n’exagère à aucun moment dans ce domaine.


L’art du film de John Turtletaub est de manière avec brio les références cinématographiques et d’ancrer son film dans la légende de Disney. Le titre en lui-même fait référence à "L'Apprenti Sorcier", segment de "Fantasia", l’extraordinaire dessin animé de 1940 qui a charmé tant et tant de générations de cinéphiles.


Nous retrouvons avec bonheur l’esprit du court métrage dans le rendu de 2010. Mais au lieu d’un banal plagiat, la subtilité de John Turtletaub est de nous proposer une séquence hommage, aux accents de la musique originelle de Paul Dukas, où balais, seaux et eaux virevoltent dans tous les sens.


Mais à titre personnel la cerise sur le gâteau réside en une séquence d’à peine trente secondes, un moment de pur bonheur geek. Nous plongeons l’espace dans l’univers de "Star Wars" où les pouvoirs télépathiques des Jedis sont mis en lumière. L’ensemble est carrément jouissif.


"L’Apprenti Sorcier" tire profit aussi des effets spéciaux de John Nelson. Ses créations sont étonnantes de fluidité et surtout de qualité. Quel bonheur que de voir d’élever dans les airs un aigle de métal, s’animer un dragon chinois ou d’assister à une course poursuite dans un monde parallèle par miroirs interposés. Un vrai régal.


Jay Baruchel est parfait dans l’éternel rôle du disciple alors que Nicolas Cage retrouve de la crédibilité à mes yeux. Teresa Palmer campe la petite amie du héros avec juste ce qu’il faut pour attirer le regard du spectateur. J’ai particulièrement apprécié la performance d’Alfred Molina que je trouve phénoménal de film en film.


Mon seul regret concerne la présence de Monica Bellucci dans un rôle météorique et accessoire. Certains diront tant mieux.


"L’Apprenti Sorcier" est un divertissement plus qu’efficace. Le spectateur passe un bon moment dans un univers magique.


A voir.

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31 août 2010 2 31 /08 /août /2010 12:30

Un petit up pour une nouvelle sortie en salles, ça vous tente ?

 

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C’est fait : mercredi 23 décembre 2009 à 10h30 je suis entré de plein pied dans un nouvel univers cinématographique, celui du long métrage de James Cameron, le colossal "Avatar".

Jamais un film n’avait fait autant parler de lui avant sa sortie. Les chroniqueurs professionnels parlaient depuis des mois de budget pharaonique et rivalisaient avec des sommes astronomiques pour nous donner le vertige.

Les idées les plus folles ont circulé prétendant que les pontes de la 20th Century Fox n’auraient pas apprécié le travail d’un metteur en scène hors normes.

Des photos distribuées sporadiquement ont rendu fous les cinéphiles à partir de la fin de l’année 2008. Mais à quoi aller ressembler ce foutu "Avatar"?

Les amoureux du 7ème art comme les spécialistes du cinéma ont pris véritablement conscience de ce qui les attendaient dans la journée du 20 août dernier quand la première bande annonce de l’œuvre a été mise en ligne.

A la fin de ces trois minutes, j’ai eu l’impression d’avoir reçu un uppercut au creux de l’estomac. Rarement des images n’avaient provoqué un tel frisson. Ma première pensée fut : "si le reste du film est comme ça, eh bien ça promet".

Paroles prophétiques me demanderiez vous ?

Oui, dix mille fois oui.

"Avatar" est bien la bombe cinématographique tant attendue par des cinéphiles en mal de rêves et de sensations fortes. C’est un long métrage novateur, épique, puissant, démesuré, sublime, superbe. Un ensemble qui va au-delà du cinéma. James Cameron réinvente le 7ème art à sa façon. Il y aura à coup sûr un avant et un après "Avatar".

Les cinéastes, dotés de moyens financiers il est vrai, ne pourront plus dire : "nous ne pouvons pas ou de nous ne savons pas le faire".

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Petite aparté aux personnes qui n’aiment pas suivre les autres, le flot des critiques élogieuses et l’avis "général" : n’ayez pas peur de vous jeter à corps perdu dans "Avatar".

Le film est bien plus que le succès du moment dont tout le monde parle et/ou qu’il faut avoir vu absolument pour ne pas paraître ridicule dans une conversation, c’est un monument du cinéma que nous venons de prendre en pleine poire, un truc de dingues.

"Avatar" réécrit le cinéma depuis quelques jours car l’œuvre a été pensé en 3 dimensions pour que le spectateur fasse UN avec le film. Voir le long métrage autrement relève pour moi de la stupidité pure et simple.

Vous allez peut être me trouver dur avec les petites salles qui luttent pour s’en sortir car équiper un lieu dédié au 7ème art avec cette technologie coûte bonbon je vous l’accorde. Mais que dire alors quand l’un des plus grands réseaux de distribution en France refuse de franchir le pas en proposant un ersatz de film à ses fidèles clients…euh spectateurs. J’étais navré quand j’ai appris la nouvelle.

Je ne vais pas non plus entrer dans les polémiques sur la paternité du long métrage de James Cameron. S’il le faut la justice se prononcera un jour. Mais j’imagine que comme n’importe quel être humain, James Cameron a du être influencé par d’autres films, des romans, des tableaux, des bandes dessinées mais de là à dire qu’il y a une certaine forme de plagiat, c’est un pas que je ne souhaite pas franchir. Non pas que je ne désire pas prendre position ou ne pas m’y intéresser mais en ce bas monde des gens dont c’est le métier seront plus à même de trancher ces questions (pécuniairement très rentables).

Et le film en lui-même ?

"Avatar" ne ressemble à rien d’autre sur le fond et la forme à ce qu’ai vu au cours de mes 39 premières années d'existence. Quand les lumières de la salle se sont éteintes, votre serviteur a quitté le plancher des vaches de cette bonne vieille Terre pour rejoindre l’univers de la planète Pandora. L’entame nous bluffe littéralement. Nous oublions tous nos repères, nos références et l’immersion est totale et définitive. A la fin de la projection j’ai vu des spectateurs qui avaient du mal à se lever et à reprendre contact avec la "réalité".

C’est l’une des qualités premières du film. James Cameron réussit son pari d’entrée de jeu. Il nous entraîne dans son sillage à des années lumière de l’astre bleu sur une planète hostile aux humains, peuplé par de redoutables Na’vis et par bien d’autres créatures on ne peut plus dangereuses.

Nous sommes plongés au cœur d’un conflit en latence qui finit par éclater. Les hommes veulent chasser les "native people" comme diraient les anglo-saxons ("ceux qui étaient là AVANT" pour les autres) dans le but de contrôler un sous-sol riche en minerais.

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Au milieu de cette guerre larvée il y a Jake Sully (Sam Worthington), marine paraplégique, envoyé en éclaireur chez les Na’vis sous la forme d’un avatar (corps contrôlé par l’esprit) pour connaître leur civilisation. Jake Sully est soumis à une double influence : celle d’une équipe de scientifiques dirigée par le Dr Grace Augustine (Sigourney Weaver) et celle des militaires menés de main de fer par le Colonel Miles Quaritch (Stephen Lang).

Entre l’approche humaniste et la raison d’Etat, Jake devra faire des choix d’autant plus draconiens que le marine tombe sous le charme de Pandora et de sa population, et en particulier de la belle Neytiri (Zoe Saldana).

La mayonnaise prend très vite car l’histoire est très simple et James Cameron amène chaque élément de manière très naturelle. Sa trame est basique mais très efficace. Il a une manière toute à lui ne nous raconter les plus belles histoires simplement. Pandora fait partie de notre quotidien au bout de quelques minutes. La ligne directrice est claire et toute tracée. James Cameron n’éprouve pas le besoin de s’égarer dans des intrigues secondaires et des développements forcément inutiles et/ou superflus.

Cette opposition de civilisations et ce désir qu’a un peuple d’imposer sa volonté à une autre entité peut être lue comme une formidable parabole sur toutes les formes d’impérialisme que l’Homme a connu au cours de son histoire. Les Na’vis sont le symbole de tous ces peuples disparus depuis que le premier homme a pensé qu’il pouvait s’accaparer le champ de son voisin. La démarche de James Cameron est admirable en tout point sur ce thème bien précis. Sa démonstration est nette et son coup de griffe acéré.

Le nombre de personnages est resserré côté humain et côté Na’vi. En dehors des protagonistes principaux, les autres personnages ne font que de fugaces apparitions, le temps de remplir leur office. Le spectateur a ainsi le temps de s’attacher à tel ou tel héros (et inversement d’éprouver de l’inimitié pour les militaires), de prendre la mesure des interactions qui se produisent inévitablement.

La fluidité de ce récit fait que les 2h40 de projection ont l’air de ne durer qu’une seconde où le temps suspend son vol. D’un très long moment d’extase devrais je dire plutôt.

La réalisation de James Cameron est pleine de force, de puissance. Le réalisateur alterne les séquences vertigineuses, les instants qui nous collent au siège avec des parenthèses de poésie où l’émotion, la vraie, la pure, est au rendez vous. Car "Avatar", au-delà de l’immense divertissement populaire pensé pour le plus grand nombre, est aussi un long métrage qui place les sentiments sur un piédestal.

Au rayon action j'ai arrêté de compter les séquences d'anthologie. Les scènes ou Jake l'avatar chevauche ses différentes montures nous réservent des plans de caméra hallucinants. La bataille finale entre forces armées et les tribus Na'vis unifiées est tout simplement jubilatoire.

Le film nous propose donc une histoire d’amour originale, étonnante, touchante, pleine de flammes et de passion entre un humain et une créature "différente". Cameron nous propose une réflexion sur les différences, sur l’acceptation de l’autre. Mais sa démarche n’est pas didactique. Son propos tient en quelques images et quelques lignes de dialogue. Et le tour est joué.

"Avatar" peut être aussi considéré comme une fable écologiste pas du tout niaise. Les Na’vis font un avec leur planète nourricière, protectrice. Encore une fois le discours de James Cameron n’est pas du tout ampoulé. Au travers des nombreuses péripéties que subissent les principaux protagonistes, la nécessité de sauvegarder et de se battre pour son cadre de vie s’impose comme une valeur incontournable, une constante qui se défend pied à pied.

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"Avatar" est un long métrage en tout point crédible. Sa planète Pandora nous explose à la tête pendant 2h40. Le spectateur est au cœur d’un univers dont chaque élément a été pensé dans les moindres détails. La forêt luxuriante et la nombreuse végétation nous surprennent, le bestiaire est unique.

Les Na’vis étaient parmi les éléments les plus difficiles à rendre. Encore une fois James Cameron et ses équipes techniques s’en sortent haut la main. A chaque seconde l’ingéniosité rivalise avec l’inventivité. Le peuple de Pandora a l’air plus vrai que nature. Dans sa démarche James Cameron montre du respect sur le fond et la forme. Connaissant son parcours et ses précédents longs métrages, il ne pouvait en être autrement. Les Na’vis ont des expressions de visage absolument étonnantes, des mouvements corporels incroyablement fluides. Ce réalisme de tous les instants, qui provoque un attachant immédiat et définitif aux habitants de Pandora, doit pour beaucoup à des images de synthèse parfaites.

Ce nécessaire respect pour la chose créée se retrouve aussi sur l’approche de la civilisation Na’vi en elle-même. James Cameron ne se contente pas de brosser le portrait des habitants de Pandora en deux coups de pinceau, bien au contraire. Il dote cette civilisation d’un langage, de coutumes, d’une philosophie de vie animiste centrée autour d’une terre salvatrice. Un anthropologue y retrouverait ses petits.

Et la 3D dans tout cela ?

Magique, bluffante, plastiquement irréprochable.

"Avatar" n’est pas un simple film en 3 dimensions de plus où la technologie n’aurait qu’une simple valeur de gadget. A l’inverse des œuvres estampillées 3D depuis quelques temps et qui relèvent parfois du piège grossier, je me répète mais le long métrage de James Cameron est avant tout une aventure d’immersion dans quelque chose de nouveau et de décisif.

Chaque plan de caméra, chaque image est unique. Que ces représentations sont belles, fascinantes. Le spectateur est happé par cette profondeur, ces volumes. On a parfois le sentiment de flotter, au propre comme au figuré, entre plusieurs dimensions, de vastes mondes.

"Avatar" peut aussi s'enorgueillir de posséder une superbe bande son composée par le talentueux James Horner. Les douces harmonies et les rythmes trépidants se marient dans une symbiose parfaite.

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Sam Worthington dans un double emploi est absolument irréprochable. Il surmonte avec un naturel déconcertant le passage d’un corps à l’autre.

Sirgourney Weaver démontre encore une fois qu’elle est une actrice hors du commun. Sa prestation est digne de ses plus grandes interprétations.

Michelle Rodriguez sait toujours montrer qu'elle a ce qu'il faut là où il le faut.

Stephen Lang joue une crapule de la pire espèce, ce qu’il y a de pire dans la nature humaine. La composition de Giovanni Ribisi nous rappelle celle de Paul Reiser dans "Aliens" signé…James Cameron.

Sur le fond, la thématique du conglomérat militaro-industriel exploitant les richesses au détriment des populations autochtones n’est pas une nouveauté chez le réalisateur américain.

Mais les vraies vedettes sont peut être les comédiennes et les comédiens que nous ne voyons jamais à l’écran sous leur forme humaine, j’ai nommé des Na’vis.

Grâce à la performance capture et aux voix, les acteurs et actrices nous charment par leur application et leur détermination. Zoe Saldana tire son épingle du jeu haut la main.

"Avatar" est bien ce tourbillon d’images, de sensations et d’émotions tant attendu. La 3D donne sa pleine mesure et le long métrage gagne la bataille de la révolution technologique de bout en bout.

J’ai une seule réserve à émettre. Ayant vu le film en version originale, que je défend bec et ongles car la voix d’origine fait partie du jeu d’un acteur, j’ai certainement loupé quelques plans intéressants, occupé à lire les sous titres. Mais le détail est infime.

Les frères Lumière ont inventé le cinématographe, James Cameron, secondé par une armée de techniciens et de génies de l’image, a fait entrer le cinéma dans un nouveau siècle.

"Avatar" n’est pas un long métrage, pas un film, pas une œuvre anodine mais une expérience d’art et un moment de vie incontournable.

Le spectateur n'a qu'une envie : retourner sur Pandora.

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24 juillet 2010 6 24 /07 /juillet /2010 18:00

 

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En mois d’une semaine j’ai eu la chance d’assister à la projection de deux longs métrages incontournables qui marquent (et marqueront) de leur empreinte le cinéma contemporain.


Si "Toy Story 3" m’a immergé dans une bulle de béatitude et de bienheureuse nostalgie, "Inception" m’a emmené ce matin sur des chemins tortueux, aux confins du rêve et de la réalité, dans un diabolique labyrinthe psychique.


Le nouveau film de Christopher Nolan est une réussite incontestable. Et dire que le bonhomme avait décidé de mettre en scène un film bien plus modeste après l’éprouvante période (en termes de labeur et de sollicitations diverses) qui a précédée, accompagnée et suivie la mise en chantier de l’extraordinaire "The Dark Knight". Quelle réussite !!!


Nous suivons les traces de truands d’un genre nouveau décidés à commettre le forfait de toute une vie, un braquage mental sur la personne d’un puissant industriel.


Hasard du calendrier en cette année 2010, c’est une nouvelle fois avec Leonardo Di Caprio en tête d’affiche, après "Shutter Island", que nous est proposé un long métrage sujet à toutes les interprétations possibles. Au sortir de la salle chaque spectateur semble détenir SA vérité bien à lui.

 

Ainsi cette chronique n’est que MON interprétation. Ni plus, ni moins.


"Inception" est un objet filmique inclassable dans un paysage cinématographique aseptisé qui préfère miser ses meilleurs jetons sur des œuvres confondantes de bêtise et de linéarité. Nous cheminons sur une route originale à plus d’un titre.


Christopher Nolan prend des risques à chaque seconde, chaque plan de caméra. Pas une séquence ou une scène sans une trouvaille visuelle et scénaristique.


Le film est bâti sur une armature en béton. Le scénario est une remarquable construction qui juxtapose les réalités subjectives, les niveaux de conscience et de rêves entremêlés.


L’art du film est de nous plonger au cœur d’un univers déroutant et familier à la fois. Au fil des minutes nous pénétrons plus avant au cœur de strates de rêve qui s’enchâssent les unes dans les autres. Sans user d’artifices superflus, le metteur en scène brouille les cartes constamment.


Au final le spectateur finit par se demander si les deux heures trente que durent le film n’ont-elles pas été un rêve de plus.


L’une des réussites du film "Inception" est de remettre en doute nos certitudes sur des notions telles que le rêve ou le concept de réalité sans jamais nous faire perdre le fil de l’intrigue passionnante qui se déroule sous nos yeux. Le propos est torturé, alambiqué diraient certains, mais jamais éloigné de notre compréhension.


Christopher Nolan adopte une ligne de conduite claire, nette et précise sans jamais oublier la mission principale de tout cinéaste : divertir avant tout.


Christopher Nolan nous délivre une masse d’informations considérables sur l’inception, sur l’architecture des rêves sans jamais nous lasser. Habile cuisinier, il dose ses proportions de manière idéale. Entre conceptualisation et démonstration, le réalisateur nous prouve qu’une œuvre peut s’appuyer sur un contenu intelligent et novateur tout en passionnant l’auditoire avec une mise en scène plus que brillante.


La trame narrative parfaite permet construire une histoire passionnante, trépidante de bout en bout. L’intrigue nous maintient en haleine.


Car "Inception" est avant tout un thriller palpitant, rythmé où les temps forts et temps faibles (sans connotation péjorative) sont idéalement organisés autour de se mécano cérébral sans faille.


L’œuvre comporte son lot d’action mais la finalité est toujours de provoquer à la fois l’émerveillement par la maîtrise des instants où le mouvement s’emballe et la réflexion. Aucune scène ne laisse indifférent le spectateur.


"Inception" est un long métrage au carrefour de nombreuses influences. Nous vivons une expérience hors du commun tels des héros de science fiction perdus aux confins, non pas d’un univers lointain ici, mais du cerveau humain.


Les protagonistes subissent des péripéties dignes d’un jeu vidéo. Le cinéma d’action comme je l’ai déjà dit n’est pas en reste. Les gunfights sont habilement disséminés ici ou là sans jamais provoquer l’écœurement. Des séquences de poursuite sont orchestrées avec maestria.


La mise en scène proprement dite de Christopher Nolan est impeccable. Les cadrages sont originaux. Le réalisateur use de tous les savoirs faire à sa disposition. Les ralentis ne sont pas de trop.


Visuellement l’œuvre est sublime. L’esthétique déployée est pour le moins bluffante. Le Paris du rêve force le respect par la simplicité du trait et l’efficacité de l’impact. Ça et là "Inception" regorge de trouvailles, d’artifices qui captent notre regard.


L’imbrication des différents niveaux de conscience et de songe trouve une traduction naturelle à l’écran. Les séquences d’effondrement des rêves bénéficient d’une plastique agréable au possible.


Le montage du long métrage apparaît comme l’un des éléments fondamentaux de l’œuvre. Les réalités distinctes, les temporalités décalées s’imbriquent parfaitement sans que le fil de l'entendement soit rompu. Le long métrage aurait pu perdre gros si l’alchimie n’avait pas été parfaite dans ce domaine.


L’une des constantes dans la filmographie de Christopher Nolan est de prendre un soin tout particulier pour proposer aux spectateurs des personnages pour le moins hauts en couleur.


Les héros et héroïnes d’Inception n’échappent pas à la règle. Des protagonistes de premier et second plans auxquels on s’attache bien facilement.


Et ces êtres de pellicule sont servis par des acteurs et actrices dont le travail de composition est admirable.


Leonardo DiCaprio est une fois de plus impeccable. Joseph Gordon-Levitt et Tom Hardy, étoiles montantes du cinéma contemporain, démontrent un talent plein de fougue et de maîtrise.


Ken Watanabe apporte une touche de dureté avec un regard plein de détermination. Cillian Murphy éclabousse une nouvelle fois la pellicule de son talent. Et son éternel air juvénile fonctionne toujours autant.


Dileep Rao est l’une des révélations du film. Un jeu sûr sans fausse note.


Quel plaisir aussi de retrouver dans un même long métrage Michael Caine, Tom Berenger, Pete Postlethwaite et Lukas Haas. Des prestations volontairement en retrait mais sacrément importantes pour l’équilibre de l’ensemble.


Marion Cotillard semble la moins à l’aise du film mais s’il faut noter que sa marge de manœuvre est limitée du fait de la biographie de son personnage.


Ellen Page est le rayon de fraîcheur, la touche de sensibilité nécessaire au bon fonctionnement de l’ensemble.


Un casting véritablement 5 étoiles.


"Inception" est une œuvre originale, inventive, nécessaire. Un film dont l’armature est sans faille. La trame narrative interpelle à la fois par la complexité et la simplicité du propos. Le spectateur plonge à corps et âme perdus dans les tréfonds d’un enchevêtrement mental remarquablement bien imaginé par un metteur en scène au sommet de son art.


 

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22 juillet 2010 4 22 /07 /juillet /2010 17:39

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"Toy Story" a fait entrer le cinéma d’animation dans une nouvelle ère il y a 15 ans. Le long métrage de la firme Pixar, premier grand succès d’une longue série, est devenu le symbole d’une (r)évolution la fois sur la forme et le fond. Le parti pris technologique a bluffé les plus réticents et la trame narrative a emporté l’adhésion des petits et des grands.


Le second volet a transformé l’essai de manière magistrale trois ans plus tard. Buzz l’Eclair, Woody, Rex, Bayonne, les Patates et consorts sont devenus des compagnons plus que familiers.


La plus grande réussite de la firme américaine est d’avoir touché eu plein cœur l’âme enfantine qui sommeillait au plus profond des adultes que nous sommes devenus. L’univers de ces jouets si particuliers nous a enveloppé d’une bulle nostalgique salvatrice.


Quand le projet "Toy Story 3" a commencé à poindre à l’horizon mon premier réflexe a été de me dire que le temps avait passé, que le tour de la question avait déjà été réalisé. Que pourrait apporter un troisième volet ?


J’étais loin d’imaginer que j’étais dans l’erreur à ce point.


Ce matin j’ai pris une énorme claque en plaine figure. "Toy Story 3" n’est pas qu’une suite, un opus de plus ou de trop mais l’admirable troisième volet d’une phénoménale saga cinématographique.


Andy a bien grandi. Il s’apprête à partir pour l’université. Cela fait bien longtemps que Woody, Buzz, Jessie et tous les autres jouets ont été remisé au fond d’un carton poussiéreux.


Les jouets prennent la direction d’une halte garderie Ce nouvel havre de paix semble être idéal.


En apparence…


Petits et grands ont le droit à 1h40 de féerie. A se demander si les équipes techniques dirigées par Lee Unkrich n’ont pas passé un pacte diabolique avec des forces démoniques pour connaître à ce point les tréfonds de nos cœurs et de nos âmes. La flèche est dardée et touche sa cible à chaque seconde.


La magie opère pleinement. Le long métrage déborde de créativité et d’inventivité à chaque séquence, je devrais même dire dans chaque plan. Nous évoluons au beau milieu d’un monde que nous pensions connaître mais qui nous laisse pantois d’admiration plus le film avance.


L’art de Pixar est de truffer ses productions de références, de renvois à ses autres "enfants". C’est même devenu un jeu pour les spectateurs attentifs. En tout cas le procédé emporte l’adhésion du public. "Toy Story 3" n’échappe pas à la règle. Ma plus grande satisfaction est d’avoir vu débouler un personnage tout droit issu du pays du soleil levant.


Le moindre passage est l’occasion pour les hommes et les femmes de chez Pixar de montrer leur capacité à nous faire sourire ou nous émouvoir. L’alchimie est parfaite.


"Toy Story 3" n’a aucun temps faible. L’art de maintenir un certain tempo est une science on ne peut plus précise. Et souvent, par le passé, des longs métrages se sont cassés les dents sur ce redoutable écueil. Le film nous maintient en haleine de bout en bout. Simplement magique.


Dans le troisième volet des aventures de Buzz et de Woody, l’action rebondit sans cesse. Les péripéties sont nombreuses et variées.


L’histoire prend littéralement aux tripes. Le spectateur se passionne pour le devenir de ces jouets. L’art du film est de multiplier les intrigues secondaires, et cela pour notre plus grand bonheur. Loin d’être des freins à la progression générale du récit, ces épisodes complémentaires nourrissent la trame principale.


Les moments drôles sont légions. Que le défilé de mode opéré par Ken pour Barbie ou le Buzz espagnol sont savoureux. A l’inverse l’histoire de Lotso l’ourson rose nous émeut. L’agencement de tous ces temps forts obéit à une précision chirurgicale. Rien de gratuit ni de forcé, le maître mot est la fluidité.


L’introduction de nouveaux personnages permet également au film de se renouveler dans la continuité. L’expression "Faire du neuf avec du vieux" perd tout son sens ici. Le caractère, la personnalité que nos jouets favoris évoluent sans cesse. Woody et ses ami(e)s nous montrent de nouvelles facettes de leur être. Des relations se tissent avec les nouveaux venus pour le moins différents et sacrément utiles. Chez Pixar nous ne sommes pas au royaume du futile. Chaque protagoniste apporte sa modeste mais indispensable contribution à l’édifice.


"Toy Story 3" s’inscrit dans la tradition de thématiques déjà mises en place dans les deux premiers volets. L’amitié et le don de soi sont au cœur du présent opus. Mais le tour de force des scénaristes est de ne pas figer l’arrière plan. Car le temps des doutes et des questionnements est venu pour la plus célèbre bande de jouets de l’histoire.


Le passage à l’âge adulte d’Andy remet en cause bien des certitudes. Le confort de vie et l’univers si réconfortant de la chambre d’enfant vole en éclat quand le temps fait son œuvre. Les jouets vont devoir faire des choix "de vie" et se déterminer. L’amitié, l’amour, l’entraide résisteront-elles à cette période d’épreuves ?


L’intérêt du film est de nous présenter les choses de la manière la plus simple. La tentation des grands discours moralisateurs est écartée d’un revers de la main sans autre forme de procès. Les créateurs de ce troisième opus laisse parler les cœurs et l’émotion se diffuse le plus naturellement du monde.


Pour le spectateur le film agît aussi comme un révélateur. Nous avons aussi grandi et évolué en 15 ans. Le long métrage opère comme une piqûre. La bienheureuse nostalgie nous nimbe de son manteau réconfortant. Les cœurs les plus durs fondraient assurément.

 

La parabole sur le temps qui passe est au coeur de ce merveilleux film.


"Toy Story 3" est une œuvre fédératrice car universelle. Un film qui parle à tous les publics et qui laisse une trace en chacun de nous.


Techniquement le long métrage apparaît comme incroyablement "simple". On a l’impression d’assister à une accumulation de séquences visuellement ébouriffantes. Mais on ne sent pas la volonté de nous en mettre plein la vue coûte que coûte. L’animation semble limpide et la technologie ne prend pas le pas sur l’intrigue, les thèmes et les personnages.


En disant cela je ne rend pas hommage à l’extraordinaire talent de centaines de personnes engagés dans ce genre de projet démentiel mais mon sentiment persiste que chez Pixar il y a un souffle de vie qui prédomine même si l’animation est à la pointe du progrès.


Chaque séquence est cependant un régal pour les yeux. Nous assistons à la mise ne place d’une débauche de couleurs, de formes et de lumières. Un véritable régal pour les yeux.


La musique de Randy Newman obéit à un plaisir similaire. Des airs entraînants rythment les nombreuses péripéties de l’œuvre.


J’ai bien sûr vu le film en 3D. L’apport volumétrique n’est pas décisif en soi mais semble moins gratuit que pour des longs métrages sortis récemment. La révolution technologique ne réside pas dans "Toy Story 3". Il n’y a pas de pallier franchi comme il y a 15 ans. Nous côtoyons plus une technique sûre, sorte de guide de confiance, qu’une prise de risques démesurée. Je ne vais pas non plus faire la fine bouche car il y a deux ou trois passages vraiment bluffants.


"Toy Story 3" est le long métrage de la maturité. Une création drôle, émouvante qui tranche dans le paysage cinématographique contemporain. On peut ergoter des heures sur le cinéma américain en tant qu’industrie (marketing à tout va) mais "Toy Story 3" prouve qu’il y a encore de grands enfants ici ou là capables de rendre notre quotidien plus merveilleux.


L’avenir nous dira si ce long métrage sera ou pas le dernier chapitre de la série.


A moins que Buzz l’éclair, Woody et les autres décident de nous entraîner (encore une fois) vers l’infini…


…et au-delà.

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29 juin 2010 2 29 /06 /juin /2010 13:45
A la veille de la sortie du second opus, je fais remonter cette chronique pour mon (votre) plus grand plaisir.

Fait exceptionnel : pour la première fois depuis 8 ou 9 ans je suis retourné voir un long métrage au cinéma pour la seconde fois en moins d'un mois.

"Millénium" m'a véritablement subjugué. Cette fois ci j'ai choisi la VOSTF. De nouveau j'ai plongé à corps perdu dans cet univers si particulier.





J'ai déjà eu l'occasion de vous dire que le phénomène "Millénium", trilogie littéraire imaginée par le défunt Stieg Larsson , m'avait laissé pantois.

Je suis un utilisateur régulier des transports en commun en île de France et je fréquente les lieux publics de manière assidue. Il y a environ deux ans, j'ai vu un nombre incroyable de personnes qui lisaient les romans du journaliste et écrivain suédois. Les gens en parlaient dans leurs conversations au bureau, au restaurant ou sur le quai d'une gare.

Nous étions (sommes ?) face à un véritable événement littéraire. Un fait de société incontournable.

Je me suis dit qu'un jour je devrais m'intéresser à ces oeuvres de papier.

Et le cinéma est passé par là. Mon désir a été décuplé. Pour une fois j'ai décidé de faire les choses dans le désordre.

Je me suis donc rendu hier après midi à la projection de "Millénium, le film". Dans quelques temps je me plongerais certainement dans les pages de la volumineuse trilogie de Stieg Larsson avec un réel plaisir.

A l'origine un seul long métrage devait sortir en salles et les deux volets suivants étaient programmés pour n'être que de simples téléfilms (rien de péjoratif) .

Mais devant le succès incroyable de "Millénium, le film" en suède et en scandinavie, les producteurs ont été très raisonnables : le premier opus sera bien complété par deux suites sur grand écran dans les prochains mois.

Il y a parfois des instants que l’on voudrait prolonger éternellement. "Millénium, le film" dure deux heures trente et je regrette déjà, au moment où j’écris ces lignes, d’avoir du quitter les contrées hostiles et magnifiques de la Suède quand les lumières de la salle se sont rallumées.

Que le mot "fin" est injuste et cruel pour un cinéphile.

Mikael Blomkvist (Michael Nyqvist) est journaliste d’investigation pour le magazine "Millénium". Il est condamné à 3 mois de prison et à une forte amende pour avoir porté de graves accusations, soi-disant non fondées et diffamatoires,  contre un magnat des affaires en Suède.

Henrik Vanger (Sven-Bertil Taube), grande figure de l’industrie suédoise, le contacte pour que le journaliste enquête sur la disparition de sa nièce de 16 ans Harriet survenue 40 ans plus tôt.

Mikael Blomkvist décide de s’occuper de l’affaire pour oublier ses propres ennuis et prendre de la distance avec son métier. De plus, il se trouve que le journaliste est lié de manière personnelle à Harriet et à la famille Vanger.

Le journaliste reçoit l’aide d’une jeune femme, Lisbeth Salander (Noomi Rapace), au passé trouble et qui est particulièrement douée pour dénicher des informations cruciales.

"Millénium, le film" est un long métrage d’une incomparable qualité. Avant la projection je me disais que j’avançais en terrain inconnu, mais je ne regrette absolument pas mon choix.

Le long métrage est ce que l’on appelle un peu parfois abusivement un film d’ambiance. Il y a comme une chape de plomb qui pèse sur le spectateur dès les premières images. On a l’impression d’être immergé dans un polar très sombre et de chercher la lumière ou la vérité si vous préférez pendant près de deux heures et demie.

La toile de fond du film est constituée par les somptueux paysages nordiques. La nature y apparaît comme à la fois magnifique mais aussi redoutablement hostile.

Techniquement la photographie et la l’utilisation de la lumière ont un impact non négligeable sur notre appréciation du film. L’alternance de scènes d’intérieur et de séquences au grand air, de moments diurnes et nocturnes, joue indiscutablement un rôle important dans la mise en place de cette ambiance que l’on ne rencontre nulle part ailleurs.

Le film est très cru par moments. La carte du réalisme est pleinement utilisée. La scène du viol ou celle de la fellation sont brutes de décoffrage. Des minutes glauques, écœurantes mais nécessaires. Nous ne sommes pas dans l’ellipse cinématographique. La violence est sans concession ni complaisance.

L’enquête policière est finement agencée. Les différentes pièces du puzzle s’imbriquent naturellement. Le spectateur est parfaitement tenu en haleine. Nous suivons avec passion ce jeu de piste morbide. Le long métrage bascule quand nous nous rendons compte que la disparition d’Harriet Vanger est au centre de près d’un demi siècle d’horreur. Notre duo de détectives ne cherche plus l’auteur d’un meurtre unique mais un tueur en série redoutable, un monstre de la pire espèce nourri d’idées aux relents antisémites.

Ce qui m’a passionné dans ce type d’enquête est l’interpénétration des différents modes d’investigations. A l’interrogation des témoins directes ou l’examen des archives, démarches classiques par nature, nous constatons que la technologie s'attribue une place de choix. L’outil informatique manié de main de maître par Lisbeth devient le pivot de la quête entreprise.

L’histoire passionne car le réalisateur danois Niels Arden Oplev, si j’en crois les commentaires que j’ai pu lire en amont sur la qualité de son adaptation, a su trancher dans le vif et laisser de côté certaines problématiques et intrigues mineures. Son film est diablement efficace et rythmé. Son long métrage a une véritable personnalité car il ne tente pas de singer un genre ou d’imiter un autre long métrage. On se rend compte au final que l’intrigue est classique mais la mise en scène est pleine d'originalité et de force.

"Millénium, le film" est un long métrage étonnant, bouleversant. Un film où alternent réflexion et action dans des proportions dosées avec soin. Une œuvre qui ne ressemble à aucun autre.

Un long métrage qui nous propose de rencontrer des personnages vrais, entiers, attachants. Nous croisons un journaliste épris de vérité, sorte de chevalier blanc de notre temps, une jeune femme mystérieuse, un tueur vicieux. La galerie de seconds rôles est réjouissante à plus d’un titre.

Le duo formé par Mikael Blomkvist et Lisbeth Salander est détonnant, touchant. A l’union de circonstance, succède une passion charnelle brutale amenée de la meilleure des façons. La fusion des corps et l’association des esprits n’a rien de ridicule et elle fait même contrepoint avec la violence des deux scènes crues de la première demie heure. Lisbeth la farouche s’humanise quelque peu sous l’impulsion d’un journaliste tenace.

Mais la jeune femme n’a pas fini de nous livrer tous ses secrets.

Le long métrage ne s’égare pas non plus dans des chemins inutiles ou des voies sans issue. Une bonne partie de la réussite de cette adaptation peut se résumer aux échanges qu’on les personnages entre eux et les relations qui les animent. Les dialogues sont riches, lourds de sous entendus.

Mon leitmotiv est le souvent le suivant : nul grand film sans grands interprètes. Michael Nyqvist est plus que convainquant dans son rôle du journaliste. Il émane de lui une froide assurance, une détermination sans faille.

Mais LA révélation de "Millénium, le film" est sans aucun doute possible l’extraordinaire Noomi Rapace qui renverse tout sur son passage. Il se dégage de son personnage à la fois une force de caractère incroyable et une sensibilité à fleur de peau que j’avais rarement vu au cinéma. Aux dires de toutes les chroniques que j’ai pu lire, elle EST une Lisbeth Salander plus vraie que nature. Son interprétation est incroyablement riche.

Après le surprenant "Jar City" et le phénoménal "Morse" (mon coup de cœur 2009 assurément), "Millénium, le film" est en passe de prendre une place de choix dans le cœur des cinéphiles. Un long métrage réaliste, au suspense admirablement bien mis en forme.

"Millénium, le film" est un film sans égal qui s’appuie sur un casting de choix, une interprétation hors pair de comédiens doués. Une production qui n’a rien à envier aux plus grands thrillers du cinéma anglo-saxon ou aux polars du 7ème art latin.

Et dire qu’il reste encore deux longs métrages.
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31 mai 2010 1 31 /05 /mai /2010 13:15

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On a toutes et tous besoin de héros mythiques, de figures historiques emblématiques, de ces personnes légendaires qui peuplent notre imaginaire de cinéphile.


Robin des Bois est de celles-là. Il représente l’archétype du héros populaire qui détrousse les riches pour donner aux pauvres, qui combat la tyrannie et l’injustice.


Même si Robin des Bois a fait l’objet de multiples adaptations sur le grand et le petit écran il faut bien reconnaître que deux longs métrages sortent indiscutablement du lot.


En 1938, Michael Curtiz et William Keighley ont mis scène "Les aventures de Robin des Bois" avec dans les rôles titres Errol Flynn, Basil Rathbone et Olivia de Havilland. Une œuvre cinématographique pleinement réussie mais dont le "tort" est d’avoir quelque peu figée l’image même du héros pour des lustres.


Il a fallut attendre 1991 avec "Robin des Bois, prince des voleurs" de Kevin Reynolds avec Kevin Costner, Morgan Freeman, Mary Elizabeth Mastrantonio et Alan Rickman pour que la trame narrative et les personnages évoluent, l’angle d’attaque choisi soit différent. Le long métrage a insufflé de la vie à une figure devenue trop encombrante. Parfois le mythe peut tuer le mythe.


Si vous désirez vous cultivez je vous conseille de lire cette mise au point très complète de Ciné Quartier. Un retour sur le mythe "Robin des Bois" plein d'informations et surtout superbement écrit.


La sortie d’un nouveau "Robin des Bois" pour cette année 2010 a soulevée bien des doutes et des hésitations. Ces incertitudes se sont transformées en sarcasmes quand l’annonce a été faite que Ridley Scott serait aux commandes et que Russell Crowe incarnerait Robin des Bois.


Les premières affiches et surtout la première bande annonce n’ont pas arrangé les choses. Certains ont estimé (avant même d’avoir vu le film, paradoxe quand tu nous tiens) que dix ans après, le duo magique, nous resservirait une sorte de "Gladiator 2" déguisé.


Mais il faut toujours juger sur pièces avant d’asséner une quelconque sentence.


A titre personnel je n’avais pas ce genre d’interrogations. Je suis fan de Ridley Scott depuis un quart de siècle et Russell Crowe est un acteur charismatique à souhait. Et j’aime le cinéma spectaculaire.


Alors pourquoi bouderais je mon plaisir ?


Et le spectacle fut au rendez vous. Et dans des conditions phénoménales.


J’étais le seul spectateur dans une salle de 300 places. Le rêve de tout cinéphile. A la fin du long métrage, j’ai croisé le projectionniste qui m’a signifié qu’il n’aurait jamais du lancer le film, car le coût de la séance n’étant pas couvert par le prix de mon billet.


J’ai vraiment eu de la chance sur ce coup là.


"Robin des Bois" est une œuvre spectaculaire, brutale et démesurée. LE spectateur en prend plein la poire et en a pour son argent.


D’entrée je vais évacuer le parallèle avec "Gladiator" pour ne plus y revenir. Il serait caricatural de dire les deux opus se ressemblent. Même duo gagnant, procédés et équipes techniques usités quasi similaires, sujets comparables ne signifient pas qu’une œuvre est la copie conforme de sa devancière.


Je ne vais pas contester qu’il y a ça et là des plans de caméra qui se répondent, des partis pris techniques qui rappellent "Gladiator", "Robin des Bois" est un film qui a ses caractéristiques et une identité qui lui sont propres. Penser et/ou énoncer le contraire s’assimilerait à de la mauvaise foi pure et simple et nierait le dur labeur de centaines de personnes sur plus de deux années.


"Robin des Bois" est un film qui se singularise d’entrée par la volonté de revenir aux origines du mythe. Nous côtoyons non pas la légende mais un simple archer du Roi d’Angleterre dont le destin bascule à l’occasion d’une embuscade contre son souverain.


La volonté est clairement affichée de mettre à distance les longs métrages précédemment réalisés. Parler de "Robin des Bois" parait presque injustifié car côtoyons Robin Longstride pendant la plus grande partie du long métrage.


La figure de Robin des Bois étant devenue trop lourde à porter, Ridley Scott s’emploie à casser l’image du héros et dépoussière l’image d’épinal. Quitte à déboussoler les spectateurs venus assister à une énième apologie du héros, le metteur en scène prend des risques sur le plan scénaristique et s’approprie la légende.


Et cela fait un bien fou. Le cinéma prouve une nouvelle fois qu’il n’est pas figé. Les réalisateurs ont toute la latitude nécessaire pour nous procurer du bonheur.


"Robin des Bois" 2010 est un long métrage enthousiasmant, trépident. Cette nouvelle vision des choses bénéficie d’une mise en scène tonique. Nous savons toutes et tous que Ridley Scott est à l’aise avec des milliers de figurants, des dizaines de caméras à gérer. Il nous le prouve une nouvelle fois. Sa construction est sans défaut majeur.


On peut juste lui reprocher le débarquement français sur les côtes anglaises qui fait trop "D-Day" mais ce choix de mise en scène dont la modernité est discutable n’est qu’une larme dans un océan de réussite.


Car "Robin des Bois" est indiscutablement un film sévèrement gonflé, pour ne pas dire autre chose. Les séquences spectaculaires sont légions. Les moments de bravoure s’enchaînent pour notre plus grand bonheur. Ridley Scott fait appel à ses plus grands savoirs faire. Son dernier est destiné au grand public. Et cela se voit à l'écran.


Tout est question de rythme aussi. Sans nous laisse le temps de nous ennuyer, le metteur en scène sait alterner temps forts et temps faibles. Le long métrage ne se résume pas à deux heures vingt d’action. Nous évoluons dans l’intimité des protagonistes au travers d’échanges et de conversations aux dialogues finement travaillés.


Il a surtout le temps de nous présenter ses personnages. Chacun d’entre eux bénéficie d’un traitement qui va au-delà de la simple apparition.


Robin (Russell Crowe), Marion Loxley (Cate Blanchett), Sir Walter Loxley (Max Von Sydow), William Marshal (William Hurt), Godfrey (Mark Strong), le Roi Richard (Danny Huston) ou le Roi Jean (Oscar Isaac) ont tous leur minute de gloire et une présence à l’écran savamment dosée.


Les seconds rôles, à commencer par Kevin Durand (Petit Jean) , Mark Addy (frêre Tuck) et Scott Grimes (Will l'écarlate) ne sont pas en reste. Les intrigues secondaires se mélangent agréablement à la grande Histoire.


Le film est visuellement agréable. La reconstitution est crédible. Les panoramas sont magnifiques, les lieux de tournage opportuns et imposent un cachet de véracité. Les moindres détails (costumes variés, armes, armures) sont soignés. Nous baignons dans un moyen-âge véridique sur le plan formel.


Marc Streitenfeld compose une trame musicale très agréable.


Mais je crois que la plus grande satisfaction est pour le public est d’être plongé dans une véritable épopée historique spectaculaire. La seule constante est le plaisir procuré.


Nous savons pertinemment que Ridley Scott s’est accordé quelques libertés avec l’époque médiévale. Les tatillons pointeront (à raison sur le fond) telle ou telle erreur mais un film n’a pas vocation à être d'une fidélité à toute épreuve.


Au premier "ça tourne", nous sommes déjà dans la fiction.


Une fois de plus long métrage est porté par un Russell Crowe à la présence diablement impressionnante. Son Robin Longstride, héros en devenir, a du charisme à revendre, une force intrinsèque


Je ne serai jamais objectif dans l’absolu avec Cate Blanchett car c’est mon actrice préférée. Je la trouve divinement belle et talentueuse. L’actrice apparaît pleine de douceur et de force à la fois dans le rôle de Marianne. Au final elle représente l’alter ego au féminin de Robin.


William Hurt et Max Von Sydow font preuve une fois de plus de leur professionnalisme coutumier.


Mark Strong, étoile montante du 7ème art, est un méchant de cinéma convainquant et crédible. Une fois de plus pourrait on dire.


Oscar Isaac est l’une des bonnes surprises du film. Son rôle de roi calculateur lui va comme un gant.


"Robin des Bois" est à prendre pour ce qu’il est avant tout : un spectacle cinématographique.


Pas autre chose.

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