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20 août 2008 3 20 /08 /août /2008 09:15
Le film sort aujourd'hui et fait déjà l'objet d'attaques en règle. Voici deux exemples piochés ici ou là. Ces critiques vous dissuaderont-elles d'aller voir le long métrage du cinéaste français ? Pour moi la réponse est non.
Kassovitz enfoui sous Babylon (JDD)
Par Carlos GOMEZ

Le Journal du Dimanche  Avec Babylon A.D, Mathieu Kassovitz épuise encore un peu le crédit de réalisateur surdoué qui lui collait à la peau au milieu des années 1990. Aux commandes de cette adaptation ratée du thriller d'anticipation de Maurice Dantec, le touche-à-tout français retombe dans ses travers. Au générique, Vin Diesel ne fait pas le poids. Seule la belle Mélanie Thierry sort indemne du marasme

C'est l'histoire d'une obsession. Depuis six ans, Mathieu Kassovitz travaillait à l'adaptation d'un livre inadaptable. Babylon A.D. Un thriller d'anticipation signé Maurice Dantec. Voilà, c'est fait, il sera en salles mercredi, Kasso va pouvoir passer à autre chose - et nous aussi en ce qui le concerne. Son crédit de metteur en scène surdoué s'épuise. S'il s'est gagné une fois les faveurs du très grand public (avec le succès des Rivières pourpres, en 2000), il n'a plus réalisé de film vraiment intéressant depuis La Haine (1995), voire Métisse (1993), ce qui ne rajeunit personne, à commencer par lui (41 ans). Il nous a régalés comme acteur (Amélie Poulain, Munich), il s'est montré audacieux comme producteur (ne ratez pas Johnny Mad Dog prochainement), mais le réalisateur s'échine à faire, entre autres, des films trop chers pour lui.

Mélanie Thierry indemne

Babylon A.D. a coûté 60 millions d'euros, soit cinq fois le budget de La Môme, pour un résultat artistique au moins cinq fois moins satisfaisant. Sinon, demandez à Alain Goldman ce qu'il en pense, il a produit les deux. S'il finance bien le prochain film d'Olivier Dahan (le réalisateur de La Môme), on ne le sent pas prêt à retravailler avec Kassovitz, l'équipe de production ayant dû séparer les deux hommes durant le tournage de Babylon A.D., l'an dernier, à Prague. Fallait pas se battre, messieurs, encore moins a posteriori, lorsqu'on apprécie le résultat qui dépasse rarement le niveau de la série B potable. Vin Diesel ne sera jamais un acteur convaincant, au mieux la doublure (en moins chère) de Bruce Willis, mais il a permis de vendre le film un peu partout à l'étranger sur son nom. Il est à peu près aussi expressif qu'un parcmètre, mais on a presque envie de vous conseiller de rester jusqu'au bout pour le voir s'escrimer à pleurer dans la scène de fin.

Même sentiment d'à peu près avec Gérard Depardieu qui joue ici un mafieux serbe, avec accent des Balkans (et touche berrichonne), nez postiche (faut le faire) et sourcils teints à la Brejnev. Hilarant. Charlotte Rampling fait une apparition remarquée en disciple de Raël, mais la découverte, la seule, la vraie, c'est Mélanie Thierry, sortie intacte de cette expédition polaire, touchante, crédible, jolie, plus grande et à l'anglais impeccable. Et puis Kassovitz vous donnera peut-être envie de relire Dantec :
720 pages à dévorer, dans son format poche, aux éditions Folio.

Babylone Ballonée (Libération)

Dans un futur proche, un mercenaire revenu de toutes les guerres (Vin Diesel) est engagé pour escorter une vestale blonde (Mélanie Thierry) portant en elle au minimum l’avenir de l’humanité. Il se retrouve flanqué d’une nonne karaketa (Michelle Yeoh) chargée de veiller sur la belle enfant. Leur chemin est semé d’embûches, ce qui est bien la moindre des choses, mais aussi, plus ennuyeux, de tous les poncifs du cinéma d’anticipation des cent dernières années. Laborieusement prévisible, Babylone A.D. manque à peu près tout ce qu’il tente sur la voie du renouvellement du genre, livrant un pastiche tiède de l’indépassable Blade Runner auquel Matthieu Kassovitz semble avoir voulu rendre hommage. Aucune variation ne bouleverse un cahier des charges comprenant le quota habituel de fusillades nourries, de bagarres à mains nues, de courses poursuites et d’assommantes répliques sur la barbarie qui prend le pas sur l’humanité. C’est, certes, sur ce contrat que le film comptait remplir des salles mais il aurait alors dû se donner les moyens de ses ambitions.


Le ratage n’est d’ailleurs pas qu’une affaire de budget puisque ni le scénario, bricolé d’après le roman de Maurice Dantec, ni le casting, qui fait le boulot avec l’enthousiasme d’une file d’attente des recommandés à la Poste, ne sont en mesure de rivaliser sur le terrain des blockbusters dont le film se pare des apparences. Ainsi Vin Diesel, engagé pour la garantie qu’il représente au box-office, déroule sans état d’âme son numéro de brute au cœur tendre sans que rien autour de lui ne réserve la moindre surprise. Pourtant, il reste un espoir, en DVD. Si l’on en croit les rumeurs, le tournage fut un chemin de croix. Fâcheries, menaces d’abandon du projet… Il n’est donc pas impossible que le making of réserve plus de rebondissements musclés que le film lui-même.


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