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total ciné : un espace de liberté pour les fans de cinéma et les autres. Venez nombreux pour partager ma passion.

"Taken"

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Puis j'ai vu "Taken", le nouveau film de Pierre Morel. Et je dois vous confesser que c'est la vraie bonne surprise du jour.

L'histoire est simple : un ex-agent des services secrets américains, divorcé, laisse partir sa fille de 17 ans à Paris avec une amie pour un séjour soi-disant culturel. A leur arrivée dans la capitale, les deux jeunes femmes sont enlevés par des membres de la mafia albanaise. Le père, utilisant sa longue expérience professionnelle, se transforme en une redoutable machine à tuer lancée sur les traces des kidnappeurs.

"Taken" est un thriller d'action hyper efficace qui ne fait pas dans la dentelle. Le rythme est échevelé. A aucun moment le spectateur n'a le temps de se reposer. L'action est constante et les scènes spectaculaires s'enchainent de manière "naturelle". Les moments de bravoure sont nombreux mais la crédibilité du film n'est en rien mise en cause.

Car on peut se rendre compte que l'excès de violence et d'action cadrent parfaitement avec les sentiments paternels exacerbés du héros. Sur ce plan là, la ligne directrice est claire. Cet homme tue pour sauver sa progéniture. Tous les moyens sont bons. Serions nous capables de répondre ainsi à la violence qui nous toucherait ?. Dans "Taken" la réponse est évidente, notre homme préfère la Loi du Talion à la sempiternelle confiance aux institutions (Police et Justice)

"Taken" m'a immédiatement fait penser aux scènes parisiennes de "La mémoire dans la peau". La réalisation de Pierre Morel rejoint celle de Doug Liman sur ce plan là. Les poursuites sont filmées avec brio. Le découpage des scènes est énergique et l'impression de vitesse prédomine. J'ai également songé aux pérégrinations d'un Harrison Ford dans "Frantic" de Roman Polanski.

L'une des réussites du long métrage réside dans la performance très convaincante de Liam Neeson. Son interprétation de ce père qui tue ou blesse sans remords évite avec succès les poncifs du genre. L'acteur n'est pourtant pas habitué à ce genre de rôle mais son implication et son déploiement d'énergie font sensation.

Si on met au second plan l'aspect artistique de "Taken", on se rend compte que sur le fond le long métrage pointe du doigt un phénomène inquiétant : l'implantation dans les capitales occidentales de nouvelles mafias venues pour la plupart des balkans. Dans "Taken", les albanais sont à l'honneur. Ces derniers ont recours aux meurtres, aux enlèvements, au proxénétisme et à la traite des blanches. Tout un programme.

"Taken" est un film d'une rare efficacité, une œuvre percutante. Un long métrage qui réveille en nous les instincts les plus primaires. Un film qui ne nous entraine pas sur les chemins d'une morale grandiloquente. Cet homme veut sauver sa fille, pas une société, un pays ou une politique. Il élimine ceux qui se placent sur son chemin. Cet assez simpliste dit comme ça mais quand le propos est filmé d'une manière aussi heureuse, je vous garantis que le plaisir est au bout.

L'ensemble fonctionne très bien.

Je vous le conseille.
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T
Salut, de ce que j'ai pu voir et entendu, "Taken" a l'air d'être pas mal du tout.Pourtant, j'ai un ptit doute car le premier film de Pierre MOREL "Banliei 13" était assez bidon.J'irais peut-être le voir car ton commentaire me penche dans cette direction.J'espère ne pas être déçu comme je l'ai été pour "Jumper".
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M
Taken, there will be blood, benjamin Gates, No country for old men... Putain j'ai un train de retard là ! Faut absolument que j'aille au ciné !Ah oui, si tu veux mettre un lien vers mon blog, tu n'as qu'à mettre "impossible à décrire"...A plus
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