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15 octobre 2007
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18:18
Grandiose, génial, jouissif.
"Halloween" est un film hybride qui mélange préquelle et "remake". Le premier tiers du film, consacré à la jeunesse de Michael Myers, est prodigieux. Peut-être la demie-heure du cinéma d'horreur la plus aboutie de ces 20 dernières années.
Un enfant, de prime abord étrange, devient un véritable monstre, un tueur sans âme, sans remord, sans pitié. Un petit garçon aussi qui conserve des activités ludiques (faire des masques de papier maché ou qui souhaite une bonne fête d'Halloween à sa petite soeur). A faire froid dans le dos.
La tension est constante, la sauvagerie est incroyable. L'exécution de la famille de Michael Myers atteint des sommets de barbarie et de cruauté. L'enfant tueur est incarné avec froideur mais détermination par le jeune Daeg Faerch. Son regard est vide, le néant total. La force de cette première partie est de nous plonger peu à peu dans la vie d'une bourgade tranquille de province, de nous amener à rencontrer, presque par hasard, un être qui incarne le MAL absolu.
Parlez de "remake" pour la seconde partie est un peu abusif. Rob Zombie ne décalque pas l'oeuvre de John Carpenter, il revisite le mythe. Ce second temps dans le film est cependant plus classique. Michael Myers adulte (incarné par Tyler Mane dont la carrure imposante crédibilse encore plus le tueur d'Halloween) tue, avec force et violence, et sème les cadavres autour de lui. Rien ni personne ne peut s'opposer à son but, retrouver son ou sa....
Pas de temps mort. Tout est rapide, même un peu trop. Il n'y a plus la lente montée en puissance que l'on pouvait observer dans le film de John Carpenter. Une fois que Michael Myers est dans la place, les jeux sont faits.
L'ensemble fait sensation. Un excellent long métrage. Un nouvel angle d'attaque qui séduit.
L'une des forces du film est son casting. outre les deux acteurs qui interprètent Michael Myers, le film tire profit de la présence de grands acteurs (William Forsythe, Malcolm McDowell, Brad Dourif) et de quelques clins d'oeil bien sympathiques : Danielle Harris jouait une enfant dans "Halloween 4" et "5", Ken Foree était l'un des héros (le policier noir) de "Zombie" et Dee Wallace Stone était la journaliste qui enquétait sur les loups-garous dans "Hurlements" avant dans d'en devenir un elle-même à la fin du film lors d'une célèbre scène de transformation à la télévision).
Un film qui rend hommage mais qui innove sans cesse. Rob Zombie tire profit aussi des non-dits de l'original (et surtout des moments "non-montrés"). Il arrive à donner à Michael Myers une enfance crédible. Des moments m'ont donné la chair de poule (la musique de John Carpenter, le choix du masque qui sert à Michael à cacher sa "laideur" ). Sur un matériau qui a 30 ans, il réalise un coup de maître, une oeuvre majeure.
"Halloween" est un film hybride qui mélange préquelle et "remake". Le premier tiers du film, consacré à la jeunesse de Michael Myers, est prodigieux. Peut-être la demie-heure du cinéma d'horreur la plus aboutie de ces 20 dernières années.
Un enfant, de prime abord étrange, devient un véritable monstre, un tueur sans âme, sans remord, sans pitié. Un petit garçon aussi qui conserve des activités ludiques (faire des masques de papier maché ou qui souhaite une bonne fête d'Halloween à sa petite soeur). A faire froid dans le dos.
La tension est constante, la sauvagerie est incroyable. L'exécution de la famille de Michael Myers atteint des sommets de barbarie et de cruauté. L'enfant tueur est incarné avec froideur mais détermination par le jeune Daeg Faerch. Son regard est vide, le néant total. La force de cette première partie est de nous plonger peu à peu dans la vie d'une bourgade tranquille de province, de nous amener à rencontrer, presque par hasard, un être qui incarne le MAL absolu.
Parlez de "remake" pour la seconde partie est un peu abusif. Rob Zombie ne décalque pas l'oeuvre de John Carpenter, il revisite le mythe. Ce second temps dans le film est cependant plus classique. Michael Myers adulte (incarné par Tyler Mane dont la carrure imposante crédibilse encore plus le tueur d'Halloween) tue, avec force et violence, et sème les cadavres autour de lui. Rien ni personne ne peut s'opposer à son but, retrouver son ou sa....
Pas de temps mort. Tout est rapide, même un peu trop. Il n'y a plus la lente montée en puissance que l'on pouvait observer dans le film de John Carpenter. Une fois que Michael Myers est dans la place, les jeux sont faits.
L'ensemble fait sensation. Un excellent long métrage. Un nouvel angle d'attaque qui séduit.
L'une des forces du film est son casting. outre les deux acteurs qui interprètent Michael Myers, le film tire profit de la présence de grands acteurs (William Forsythe, Malcolm McDowell, Brad Dourif) et de quelques clins d'oeil bien sympathiques : Danielle Harris jouait une enfant dans "Halloween 4" et "5", Ken Foree était l'un des héros (le policier noir) de "Zombie" et Dee Wallace Stone était la journaliste qui enquétait sur les loups-garous dans "Hurlements" avant dans d'en devenir un elle-même à la fin du film lors d'une célèbre scène de transformation à la télévision).
Un film qui rend hommage mais qui innove sans cesse. Rob Zombie tire profit aussi des non-dits de l'original (et surtout des moments "non-montrés"). Il arrive à donner à Michael Myers une enfance crédible. Des moments m'ont donné la chair de poule (la musique de John Carpenter, le choix du masque qui sert à Michael à cacher sa "laideur" ). Sur un matériau qui a 30 ans, il réalise un coup de maître, une oeuvre majeure.
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