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Claude Brosset : mort d'une "gueule" de cinéma.

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Le comédien Claude Brosset, qui s'était illustré au théâtre et au cinéma dans des seconds rôles comme partenaire de Jean Gabin, Lino Ventura ou Bourvil, est décédé, lundi 25 juin, à l'âge de 63 ans, à l'hôpital de Pontoise (Val-d'Oise), "des suites d'une longue maladie", selon son entourage.

Né le 24 décembre 1943, il était une "gueule" du cinéma français, qui avait marqué de sa forte présence une centaines de films et téléfilms depuis les années 1960, jouant notamment chez Jean-Pierre Mocky dans "A mort l'arbitre" en 1984, avec Bertrand Tavernier dans "Capitaine Conan" et "L627" ou encore chez Costa-Gavras avec "Un homme de trop".

Rouquin à la silhouette lourde et au verbe cru, il conférait à ses rôles une âpreté et une épaisseur singulières, et était devenu, au fil des années, un second rôle incontournable, aussi bien des polars que des drames ou des comédies.

CINÉMA, TÉLÉVISION ET THÉÂTRE

Claude Brosset s'était notamment illustré sous la direction d'Henri Verneuil dans "Le Corps de mon ennemi" en 1976, de Georges Lautner dans "Flic ou voyou" en 1978, ou de Gérard Oury avec "La Carapate" la même année. A la télévision, il avait ensuite joué dans de nombreuses séries, en particulier
"les enquêtes du commissaire Maigret", des épisodes de "Central nuit", de "Nestor Burma" et d'"Une femme d'honneur". Formé au Centre d'Art Dramatique de la rue Blanche, Claude Brosset avait débuté comme pensionnaire à la Comédie-Française, jouant ensuite dans une cinquantaine de pièces de théâtre, telles que "Cyrano de Bergerac" ou "Des souris et des hommes" dans une mise en scène de Robert Hossein. Plus récemment, il avait joué au cinéma dans des comédies grand public telles qu' "OSS Le Caire, nid d'espions", de Michel Hazanavicius, ou "Gomez contre Tavarès", de Gilles Paquet-Brenner, sorti en 2007 (source : Lemonde.fr/sauf les liens qui sont de mon cru)

L'année 2007 est terrible pour les comédiens français. Personnellement j'associerai toujours ce formidable comédien aux quelques films qu'il a tourné avec Jean-Paul Belmondo. Je sais que c'est un peu réducteur mais j'ai toujours apprécié ce physique hors du commun et cette présence que seuls peuvent avoir les artistes de talent.

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F
Ne vous inquiétez pas, la relève est assurée. Plus le temps passe, plus les acteurs sont époustouflants de talent et de charisme. Citons par exemple : Michael Youn, Clovis Cornillac, Jamel Debbouze, et tant d'autres de grand talent, dont on se souviendra des siècles après leur mort.(je précise que tout ça est ironique et qu'en fait on est tous foutu, merci, au revoir).
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S
Tout à fait. Persollement certains acteurs ou certains films symbolisent pour moi des bons moments de la vie. j'associe naturellement certaines oeuvres à des souvenirs. Et comme je le disais dans mon article, j'associe claude brosset aux films de belmondo (comme l'excellent flic ou voyou). et ces films m'évoquent une époque heureuse de ma vie. Quand un grand acteur meurt, c'est comme un sorte de repère temporel qui s'estompe.J'ai une théorie tout ce qu'il y a de personnelle sur la vie et la mort dees artistes. Certes il y a le temps de la tristesse, les familles et les proches doivent pleurer une disparition mais pour moi un acteur meurt mais ne disparait pas vraiment puisqu'il survit par ces prestations et il reste dans nos coeurs et nos âmes.
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S
j'avais oublié d'ajoutercomment la télévission va-t-elle rendre hommage à ce grand monsieur :en troisième partie dee soirée de manière discrète ?
N
Encore un excellent acteur qui nous quitte. Même si le nom de Claude Brosset ne venait pas immédiatement à l'esprit, son visage nous était familier. Combien de films, feuilletons, séries nous ont permis d'apprécier son talent. Cette année a été rude pour le bon cinéma français.Comme le disait récemment Michel Boujenah, on demanderait bien à Dieu d'afficher "complet", et particulièrement pour la section "cinéma" terriblement mise à l'épreuve ces derniers mois.Adieu Monsieur Brosset, vous nous laissez à tous un très bon souveniR.Nicole
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